Le président Alassane Ouattara a médiatiquement validé le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo. Ce dernier est également décidé à regagner son pays, dans une logique de paix.
Au-delà de sa fortune personnelle d’ancien cadre et chef d’État de la Côte d’Ivoire qui devrait être dégelée, les dispositions légales au pays des éléphants, réservent des avantages mirobolants pour l’ancien président.
Selon ces dispositions citées par Koaci, une allocation viagère de 10 millions CFA par mois attend l’ancien président. En effet, Laurent Gbagbo devrait y avoir droit, qu’il soit sur le sol ivoirien ou non.
À quoi il faut ajouter une indemnité contributive de logement ainsi que la prise en charge des frais d’eau, d’électricité et de téléphone dont les montants sont fixés dans la loi de Finances à 7,5 millions de FCFA, soit un total de 17 millions de FCFA, indiquent nos confrères.
Pour sa sécurité, la loi prévoit également pour Laurent Gbagbo, un service de sécurité comprenant dix agents, sous l’autorité d’un aide de camp, officier supérieur des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) ou de la Gendarmerie nationale. Il disposera d’un cabinet comprenant : un Chef de Cabinet, un chargé de protocole, un chargé de mission ; deux secrétaires. L’ancien chef d’État a également droit à trois chauffeurs pour trois véhicules dont : (un véhicule de commandement de 17 CV maximum, un véhicule de type 4X4 de 13 CV maximum, un véhicule de liaison de type berline de 9 CV maximum) et du carburant.
Un personnel domestique comprenant : (un maître d’hôtel, un cuisinier, un blanchisseur, un jardinier, deux gens de maison.)
Une couverture médicale prenant en compte le conjoint et les enfants mineurs.
Ces différentes prestations en nature sont payées sur le budget de la présidence de la République, précise Koaci