Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Coup d’État avorté en Côte d’Ivoire : Acculé, Guillaume Soro dit toute la vérité sur la bande sonore

Facebook
Twitter
WhatsApp

Accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, Guillaume Soro est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. L’ancien président de l’Assemblée nationale qui avait prévu de rentrer au pays après plus de 6 mois passés en Europe, a dû détourner son avion vers le Ghana le lundi 23 décembre 2019 avant de retourner d’où il venait, en Europe.

Togo : l’UNICEF recrute (22 octobre 2019)

Alors qu’il fait face à des poursuites judiciaires, le Président du Comité politique n’en démord pas. Dans une interview accordée au JDD, Guillaume Soro revient sur les accusations de coup d’État portées contre lui par la justice ivoirienne.

Confiant et encore plus déterminé, Guillaume Soro juge “ridicule” les accusations de coup d’État portées contre sa personne. « Je suis en France depuis six mois, et jusqu’alors aucun mandat n’avait et émis contre moi. Et subitement, alors que je suis dans le ciel pour arriver à Abidjan, il tombe ! », s’indigne-t-il.

Google Chrome sur Android : pourquoi le navigateur consomme-t-il autant de RAM ?

Le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle de 2020 qui estime suspect tout cela, confie que déjà en 2017, le président Alassane Ouattara avait tenté de l’espionner par le truchement d’un homme d’affaires “sulfureux”.

« À l’époque, je rencontre à Paris cette homme qui affirme que M. Ouattara veut me tuer. Il propose de m’aider à me protéger et à riposter. Je trouve cela suspect », déclare le député de Ferkéssédougou.

Annonce de la fin du Franc CFA en Afrique de l’Ouest : la réaction de Kémi Séba

Le fils “rebelle” de Ouattara révèle qu’après enquête, il s’est avéré que ce fameux individu avait été envoyé par le président Ouattara lui-même.

« L’enregistrement que ce dernier dit détenir date de cette époque (2017). C’est une manipulation, un cas de lawfare, comme Lula l’a subi au Brésil », lâche Guillaume Soro. Selon qui Ouattara veut instrumentaliser la justice pour l’écarter de la course à la présidentielle de 2020.