Le président guinéen Alpha Condé, élu pour la troisième fois à la tête de son pays, vient d’être déchu par le Groupement des forces spéciales du pays.
Aussitôt, la réaction de la communauté internationale n’a pas tardé.
Quelques heures après l’annonce du putsch, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a réagi par un communiqué de son Président en exercice, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.
L’institution ouest africaine exige le respect de l’intégrité physique du Président de la République et sa libération immédiate et sans condition.
Elle « exige également le retour à l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions ».
A sa suite, l’Union africaine vient de sortir un communiqué dans lequel il abonde dans le même sens.
« Le Président en exercice de l’Union africaine S.E. Félix Tshisekedi et le Président de la commission de l’Union africaine S.E. Moussa Faki Mahamat condamnent toute prise de pouvoir par la force et demandent la libération immédiate du Président Alpha Conde » indique le communiqué.
Par ailleurs, l’UA invite le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine à se réunir d’urgence pour « examiner la nouvelle situation en Guinée et pour prendre les mesures appropriées aux circonstances ».