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Covid-19 : ce signe précurseur découvert par des chercheurs

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La Covid-19 est toujours présente. Si le confinement a eu les effets escomptés en France, il reste encore de nombreuses personnes se trouvant dans un état critique. Les décès continuent même de s’accumuler, à raison de plusieurs centaines chaque jour.

Dans le monde, la situation ne cesse en revanche de s’aggraver, avec des centaines de milliers de nouveaux cas chaque jour et des milliers de décès.

Les Etats-Unis font bien entendu partie des plus touchés, mais ce ne sont pas les seuls. La situation est également critique en Amérique latine, où l’accès aux soins s’avère assez compliqué.

Plus que jamais, nous devons donc rester vigilant. Ce qui n’est pas chose aisée, dans la mesure où les malades porteurs du virus sont généralement contagieux avant de déclarer les premiers symptômes.

Car tout le problème est là. La Covid-19 sait se faire discrète et de nombreux cas restent asymptomatiques. Ce qui a pour effet de faciliter la circulation du virus.

Or justement, des chercheurs travaillant pour l’université de Barcelone pensent avoir fait une découverte majeure et mis au jour un signe précurseur à la maladie.

Ils en appellent bien entendu à la prudence, il faudra plus de données pour vérifier leur assertion, mais ils ont remarqué que de nombreux patients atteints par la maladie ont évoqué une sensation étrange au niveau du nez. Et ce plusieurs jours et même plusieurs semaines avant de déclarer les premiers symptômes de la maladie.

L’étude a ainsi porté sur 35 patients atteints par la Covid-19. En les interrogeant et en croisant leurs réponses, l’équipe scientifique menée par Jordi Navarra a découvert que 68 % des sondés ont signalé au moins un symptôme nasal avant que la maladie ne se déclare.

Parmi les sensations rapportées, on trouve notamment une sécheresse excessive des muqueuses et la sensation de subir un lavement nasal en permanence. Ce qui, en soi, n’a rien de très surprenant. Comme les chercheurs l’expliquent dans le rapport de l’étude, un rapport consultable librement sur medRxiv, l’épithélium nasal est une des voies d’entrée du SRAS-CoV-2.

Reste que pour le moment, il y a eu trop peu de participants pour dégager une réelle tendance et il faudra sans doute mener des études plus poussées, et auprès d’un plus large éventail de participants, pour déterminer si ces symptômes peuvent nous aider à mieux anticiper la situation et à repérer plus facilement les personnes touchées par le virus.

Avec Fredzone.