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Covid-19 : c’est fini, plus de masques dans ce pays

Crédit photo : urbyn

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Voilà une jolie nouvelle qui accompagne avec brio la fin de l’hiver. En effet, dès ce lundi 28 février 2022 en France, le masque ne sera plus obligatoire dans les musées, les restaurants, ou encore, les cinémas. Le point commun de ces lieux publics ? Le pass vaccinal est encore systématiquement demandé à l’entrée.

Le masque pourra donc être abandonné dans tous les lieux où le fameux QR code est exigé. Ainsi, il faudra précieusement le conserver dans certains lieux publics comme les transports en commun par exemple.

 

Le masque tombe, les règles changent

Les mesures évoluent également en ce qui concerne les cas contacts vaccinés. Ces derniers devront réaliser un seul test, deux jours après avoir été signalés comme cas contact. C’est-à-dire un jour de moins qu’à l’heure actuelle. Notez néamoins que la durée d’isolement reste inchangée en cas de test positif.

Du côté de la cours de récré, les mesures s’adoucissent également : au retour de vacances de la zone A, tout comme la zone B, le port du masque ne sera plus obligatoire pendant la récréation. Pour revenir en classe, les cas contacts n’auront plus qu’à fournir un auto test négatif, deux jours après avoir approché de près un cas positif.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes expriment leur lassitude et leur désir de quitter définitivement le masque, comme cette étudiante en fac dont le témoignage fait le buzz sur Twitter.

À quand la fin du pass sanitaire ?

Ce jeudi, face aux députés, le ministre de la Santé Olivier Véran envisageait ouvertement une levée du pass sanitaire à la mi-mars. Si, et seulement si, le taux de contamination et d’hospitalisation le permet bien sûr.

Le retour à la vie normale est donc enfin palpable, malgré l’extrême prudence et la perplexité de nombreux scientifiques. Parmi eux, l’épidémiologiste français Antoine Flahaut, qui est également le directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève.

Dans les colonnes de 20minutes.fr le 22 février dernier, l’expert exprimait sa réticence face à la tombée des masques :

« Il est prudent d’attendre que la décrue soit profonde avant de lever toutes les mesures, cela permet de consolider l’accalmie et aussi, cela permet de protéger davantage les plus vulnérables, en particulier les personnes vaccinées, mais immunodéprimées ou très âgées ou encore non vaccinées et à risque de formes graves, notamment parmi les enfants, très peu vaccinés en France. Porter le masque en milieu intérieur quelques semaines de plus est très important pour limiter les risques chez les personnes vulnérables ».