Après les différents tests rapides pour détecter le Coronavirus, la France s’apprête à introduire des tests salivaires, qui doivent faciliter le dépistage dans les établissements scolaires. Ces tests recevront leur feu vert définitif jeudi.
La Haute Autorité de santé (HAS) précisera à qui ils sont destinés (enfants vraisemblablement, personnes asymptomatiques) et dans quelles conditions se feront les prélèvements (recueil de la salive) et les analyses (PCR en laboratoire).
En fin janvier dernier, la HAS avait amorcé un virage stratégique en se prononçant, à la lumière de plusieurs études scientifiques, pour un recours plus large à cet outil jusqu’alors controversé.
« Nous serons un des pays pionniers, après le Japon, se réjouit Cédric Carbonneil, de la HAS. En Europe, il y a des expérimentations au Royaume-Uni mais l’Allemagne et l’Italie n’ont pas franchi le cap ».
Après la France, la Belgique devrait proposer à partir du 22 février des tests salivaires aux enseignants.
