Le covid-19 a terrassé la tueuse en série Sofia Zhukova, 81 ans. Interpellée en janvier 2019, cette femme, retraitée, attendait d’être jugée pour au moins trois meurtres.
Lors de l’interrogatoire, elle a fait de surprenantes révélations. Elle a tué son concierge et locataire de 52 ans, puis une fillette de huit ans, disparue le 14 décembre 2005, qui selon elle, était nuisible et l’avait dérangée en courant partout et en faisant du bruit. Quelques fragments humains trouvés à l’époque ont été identifiés comme appartenant à l’enfant. La troisième victime est une femme de 77 ans. La vieille femme distribuait des plats et collations faits à partir des personnes qu’elle assassinait. La police avait trouvé lors de son interpellation des intestins humains dans son réfrigérateur, rapporte The Mirror.
« Nous avons toujours trouvé étrange que, malgré son caractère revêche et peu amical, elle trouve souvent le temps de cuisiner pour les enfants du coin », a témoigné Tatyana, une habitante du quartier. « Il s’agissait toujours de plats à base de viande. Parfois, elle les donnait aux adultes. Je m’en souviens bien parce que mon mari m’avait dit de ne pas en manger, ‘on ne sait jamais de quoi elle est faite’. Il semble qu’il avait raison », a-t-elle ajouté.
La police pense qu’elle a également tué une amie, Nina Babenko, âgée de 83 ans, après qu’elle a emménagé comme locataire en avril 2013. Sofia Zhukova est morte dans une prison russe après avoir contracté le coronavirus, rapporte Sudinfo.be.
'Granny ripper', 81, who made 'snacks' from flesh of her victims dies of Covidhttps://t.co/Ni94VTxOG0 pic.twitter.com/SxlntrRRNJ
— Daily Mirror (@DailyMirror) January 6, 2021