Une campagne massive de vaccination, suite au feu vert donné Washington au vaccin de Pfizer-BioNTech le 11 décembre, a été lancée aux États-Unis. Elle a débuté le 14 décembre, mais pour le PDG de Pfizer, pas question de se vacciner contre la covid-19, du moins pour le moment. Décision étrange, semble-t-il, mais Albert Bourla a expliqué ses raisons le 14 décembre à CNBC.
«J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant». Ce n’est que partie remise. «Dès que je le pourrai, je le ferai». Il envisage de réaliser cette démarche «juste pour montrer la confiance de la société» et pour encourager d’autres personnes.
Le PDG ne souhaitait pas que les dirigeants de son entreprise «passent devant les autres» en se vaccinant en priorité, donnant ainsi le mauvais exemple. «Nous avons pris la décision que si nous devions le faire, nous ne le ferions pas pour nos autres dirigeants, donc aucun des dirigeants ou des membres du conseil d’administration ne passera en priorité». Cette décision sera prise au moment opportun en fonction de leur âge et de leur profession.
L’objectif est de vacciner trois millions de personnes cette semaine. Cependant, ce chiffre pourrait passer à 20 millions si l’agence américaine des médicaments (FDA) donne également son autorisation en urgence au vaccin de Moderna d’ici la fin de semaine, rapporte Sputnik.