Covid-19 : les différentes stratégies pour trouver un vaccin

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La course au vaccin contre la maladie de la Covid-19 a été lancée. L’objectif est le même, notamment empêcher la personne qui le reçoit de contracter la maladie, mais les méthodes diffèrent d’un laboratoire à un autre.

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Selon le New Scientist, 124 vaccins contre le Sars-CoV-2, le coronavirus responsable du Covid-19, sont en cours de développement. Les recherches sont faites en suivant différentes techniques.

La technique basée sur le virus atténué est la plus ancienne. Elle est facile à produire à grande échelle. Elle consiste à inoculer le virus entier après en avoir atténué la virulence. Les vaccins contre la tuberculose ou la varicelle ont été développés selon ce principe. C’est une technique également employée par Codagenix et le Serum Institute en Inde, selon le site indien Business Today, dans la recherche du vaccin contre le Sars-CoV-2.

Le vaccin à base de virus inactivé contient l’agent pathogène qui a préalablement été tué chimiquement ou par la chaleur. Les vaccins contre la grippe sont un exemple. L’entreprise chinoise Sinovac s’inspire de celui-ci.

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La stratégie reposant sur une protéine du virus ne s’appuie pas sur l’agent pathogène lui-même mais sur la protéine par laquelle le virus interagit avec la cellule hôte. Dans le cas du Sars-CoV-2, c’est la protéine « spike » S qui est censée être produite à grande échelle. Elle est associée à un adjuvant pour être inoculée. Le laboratoire Sanofi planche sur un candidat-vaccin de ce type.

La technique basée sur l’ADN ou l’ARN avec un vecteur viral est expliquée par Québec Science. « Plutôt que de fabriquer la protéine virale ciblée in vitro, on injecte le gène ou l’ARN codant pour cette protéine d’intérêt vaccinal. C’est alors l’organisme de la personne vaccinée qui produit lui-même la protéine », décrypte la société scientifique. Pour transporter ce gène on utilise un autre virus bien maîtrisé (atténué ou manipulé génétiquement) et qui n’a pas forcément la capacité de se répliquer. C’est la méthode utilisée par la société chinoise CanSino qui a publié ses premiers résultats le 22 mai dans The Lancet.

La méthode de l’ADN ou de l’ARN sans virus a le même principe que la stratégie précédente, mais au lieu d’un virus pour transporter le code génétique de la protéine S, on utilise un procédé physique ou des molécules chimiques qui vont entrer dans les cellules du patient. Inovio teste un vaccin à partir de cette technique.

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Parmi toutes ces stratégies, les deux premières nécessitent de pouvoir produire le virus à grande échelle. Les deux dernières sont les plus innovantes, mais aucun vaccin à ADN ou à ARN n’a été approuvé jusqu’à présent.

Source : Courrier international

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