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Covid-19 : Les États-Unis autorisent une 3e dose de vaccin Pfizer

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Les États-Unis ont autorisé ce mercredi 22 septembre l’injection d’une troisième dose de vaccin anti-Covid de Pfizer à partir de 65 ans et pour les personnes à «risque», a annoncé l’Agence américaine des médicaments.

La dose de rappel pourra être administrée à partir de six mois après la deuxième injection. Avant 65 ans, les personnes éligibles pour cette dose de rappel comprennent celles présentant un «haut risque» de développer une forme grave de la maladie, ainsi que celles «dont l’exposition fréquente» au virus les mettent dans une position de «haut risque de complications graves» liées à la maladie, selon un communiqué de l’agence américaine (FDA).

Cette décision inclut ainsi «les travailleurs de santé, les enseignants et personnels scolaires, les employés de supermarchés et ceux dans des refuges pour sans-abris ou des prisons, et d’autres», a déclaré la cheffe par intérim de la FDA, Janet Woodcock, citée dans le communiqué.

Confusion

Si les catégories de population concernées apparaissent donc larges, cette décision constitue malgré tout un revers pour l’administration du président Joe Biden, qui avait annoncé mi-août que les rappels pourraient être administrés à tous les adultes américains.

Le gouvernement a depuis été très critiqué pour avoir semblé anticiper la décision des instances scientifiques, et a été accusé d’avoir ainsi semé la confusion. La FDA a finalement choisi de suivre l’avis de son comité consultatif. Celui-ci, composé notamment d’épidémiologistes et de spécialistes des maladies infectieuses, s’était prononcé la semaine dernière pour limiter l’injection d’un rappel à certaines catégories de populations, notamment les plus âgés et les personnels de santé.

Un comité d’experts des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) se réunissait en outre mercredi et jeudi afin de discuter à son tour de la question. Les autorités sanitaires doivent ensuite publier des recommandations détaillées à destination des professionnels censés administrer ces troisièmes doses, qui devront notamment préciser ce que recouvre le terme de «haut risque».

Avec Le Figaro