Les Etats-Unis passent à l’action. Le gouvernement américain va se procurer des vaccins chez la société de biotechnologie Moderna.
Cette petite entreprise qui fait sa course dans le peloton de tête emploie un millier de salariés et n’a que dix ans d’existence. Elle a pourtant décroché un gros chèque de l’administration américaine.
« On a reçu déjà pratiquement un milliard pour payer les études cliniques, ce qui est extraordinaire. Ils se sont déjà engagés à nous acheter les cent premiers millions de flacons. Le risque c’est le gouvernement américain qui le prend, et pas nous. », dit Stéphane Bancel, le PDG de Moderna.
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Cent millions de doses payées cash par les Etats-Unis. Si le gouvernement américain a misé autant sur cette entreprise, c’est aussi parce qu’elle travaille depuis ses débuts sur une technologie révolutionnaire.
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Un vaccin traditionnel utilise un virus en partie inactivé pour faire réagir le système immunitaire. Celui-ci a été conçu sur un ordinateur à partir de la structure génétique du virus. Il est composé d’une molécule appelée ARN messager qui va activer le système de défense.
« Quand on vous injecte le produit, les cellules-mêmes reçoivent cet ARN messager et fabriquent dans votre corps la protéine du virus. Cette protéine du virus, elle est présentée au système immunitaire. Comme c’est une protéine qui est dans l’organisme humain, elle va engendrer la création d’anticorps. Et si plus tard, vous êtes infectés par le virus lui-même, votre corps est déjà préparé parce qu’il a fait des anticorps, il est dans sa mémoire ; les anticorps contre le Coronavirus. », explique Stéphane Bancel.
Avec BFMTV