Le vaccin à une dose et son rappel du laboratoire américain Johnson & Johnson (J&J) reste efficace à 85% contre les cas graves d’infection en Afrique du Sud où le variant Omicron est ultra-dominant, selon une étude non examinée par des pairs publiée jeudi.
«L’efficacité du vaccin contre les hospitalisations augmente après l’injection de la dose de rappel», atteignant 85% un à deux mois suivant la seconde injection, selon l’étude publiée sur le site de pré-publication medRxiv.
L’étude menée par le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC) a été conduite sur des personnels soignants du 15 novembre au 20 décembre. Près d’un demi-million de soignants sud-africains ont reçu des vaccins J&J dans le cadre d’essais cliniques.
Le variant qui présente un nombre exceptionnellement élevé de mutations est à l’origine de la quasi totalité des nouveaux cas en Afrique du Sud, où il a été détecté en novembre. Hautement contagieux, sa résistance aux vaccins est une des principales inquiétudes.
«L’efficacité du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson reste forte et stable dans le temps y compris contre les variants en circulation tels que Omicron et Delta», a confirmé le laboratoire américain dans un communiqué au vu des résultats de l’étude.
Pays africain officiellement le plus touché, l’Afrique du Sud compte plus de 3,4 millions de cas et 90.000 décès.
Plus tôt en décembre, une autre étude sud-africaine a démontré que le vaccin du laboratoire américain Pfizer est globalement moins efficace contre Omicron mais protège à 70% contre les cas sévères.
Avec Le Figaro