Depuis le début de la campagne de vaccination contre la covid-19, près de 4000 cas de règles perturbées ont été étudiés par l’ANSM.
Retards de règles, saignements anormaux (métrorragies ou ménorragies) ou encore aménorrhées, sont ceux signalés.
Cela représente plus de 3800 cas de troubles menstruels observés après l’inoculation du vaccin de Pfizer et plus de 560 avec celui de Moderna.
Y a-t-il un lien ? L’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié ses conclusions ce mardi 21 décembre.
“Il s’agit majoritairement d’événements de courte durée et spontanément résolutifs”, qui ne permettent pas d’établir de “lien direct” entre la vaccination et des règles douloureuses, décalées ou anormalement abondantes.
“Surveillance accrue”
L’Agence indique toutefois que les troubles menstruels après la vaccination “continueront de faire l’objet d’une surveillance accrue” et recommande aux femmes de “consulter leur médecin” si les “troubles persistent”. L’ANSM invite également les personnes concernées à “vérifier qu’il n’y a pas eu de mauvaise observance” de leur traitement hormonal et “l’absence de grossesse”.
L’ANSM observe aussi qu’il est possible pour une patiente de développer “une maladie gynécologique” qui coïncide avec le moment de la vaccination.
Selon l’Agence européenne des médicaments (AEM) qui a publié des résultats comparables à ceux de l’ANSM, aucun lien n’avait été formellement établi entre vaccination et troubles du cycle menstruel. L’AEM a précisé que la réalisation d’études supplémentaires sur le sujet était nécessaire.
Avec HuffPost
