Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Covid-19 : si on le trouve, le vaccin sera ‘réservé aux Européens’, dixit Ursula von der Leyen

Facebook
Twitter
WhatsApp

Dans son intervention sur France Inter le vendredi 26 juin, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a relevé le rôle que celle-ci jouait dans la recherche d’un vaccin contre le covid-19.

Ghana : « Votre corruption a causé le tremblement de terre », lance un internaute à Nana Akufo Addo

“Nous avons des négociations avec des grandes sociétés pharmaceutiques pour trouver ce vaccin. Nous serons prêts à réserver les capacités pour la population européenne, si jamais on trouve ce vaccin”, a expliqué Ursula von der Leyen. 

“On va réserver ce vaccin pour les Européens. Mais au-delà, nous sommes ouverts pour donner aussi notre aide aux pays pauvres qui n’auront pas les moyens pour leur donner aussi un accès à ce vaccin. C’est une vocation de l’Europe”, a-t-elle ajouté.

Pour que cette vision se réalise, l’Europe doit donc tout faire pour trouver « ce vaccin très rapidement. En tant que Commission, nous avons donné notre appui à la recherche contre ce virus, en Europe”, en plus de la conférence internationale qui a mobilisé sept milliards d’euros, a souligné la présidente de la Commission européenne. 

Un ex comptable de Nestlé écope de 18 mois ferme de prison pour détournement de fonds

Ursula von der Leyen a rappelé au passage que le domaine de la santé reste de la compétence des États-membres, même si l’Europe apporte son appui. Elle a donc appelé à mener une vie « disciplinée, porter des masques, en attendant de trouver ce vaccin ».

D’après Franceinfo, l’Europe pourrait aussi avoir un rôle à jouer en matière de recueil de données dans le cadre de cette épidémie. 

Étant donné que plusieurs pays ont déjà réussi à obtenir des informations à partir de différents systèmes sur le nombre de personnes infectées et guéries ainsi que sur le mode de propagation du virus, il serait temps de « travailler d’un commun accord pour recueillir ces données », estime Ursula von der Leyen. Cela pourrait notamment contribuer à prévenir une éventuelle deuxième vague de l’épidémie, d’après elle.