Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Covid-19 : Tokyo demande à la Chine d’arrêter les tests par prélèvement anal sur les ressortissants japonais

Facebook
Twitter
WhatsApp

Le gouvernement japonais a appelé la Chine à ne pas faire de test de dépistage du Covid-19 par prélèvement anal sur les citoyens japonais, invoquant la “souffrance psychologique” générée par la méthode.

Cette réaction de Tokyo intervient suite à des informations d’après lesquelles des membres du personnel diplomatique américain en Chine s’étaient plaints d’avoir été subis ces tests intrusifs, ce que Pékin a nié.

Pour rappel, la Chine, qui a amplement pris le pas sur la pandémie sur son territoire, avait jugé le mois passé que les tests pratiqués sur des échantillons prélevés par écouvillonnage rectal avaient l’avantage d’augmenter le taux de détection des individus contaminées, contrairement aux prélèvements dans la gorge ou le nez.

Toutefois, le Japon a signifié une requête officielle à la Chine par son ambassade à Pékin, sollicitant que ses ressortissants en soient épargnés après que des expatriés japonais eurent exprimé leur “profonde souffrance psychologique” suite à ces tests, a déclaré le lundi 1er mars, le porte-parole du gouvernement japonais, Katsunobu Kato.

« A ce stade, nous n’avons pas reçu de réponse disant qu’ils allaient changer cela. Nous allons poursuivre nos appels en ce sens », a-t-il précisé. Par la même occasion, le diplomate a relevé ne pas avoir d’échos sur l’utilisation de cette méthode ailleurs qu’en Chine.

Interpelé sur l’affaire, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé que les méthodes de prélèvement chinoises sont “basées sur la science” et “en accord avec l’évolution de la situation épidémiologique et les lois et règles en vigueur”.

 Avec Seneweb