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Covid-19 : Un employé renvoyé pour non-respect du port de masque

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Pour non-respect du port de masque, un employé a été renvoyé de l’entreprise au sein de laquelle il travaillait depuis 20 ans.

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« Il faisait chaud. J’ai enlevé mon masque pour respirer un peu. Je souffre d’asthme », a expliqué le cariste (conducteur de chariot de manutention), qui a été licencié.

Une sanction excessive ? Le quotidien local Le Télégramme rapporte qu’un salarié de 51 ans de l’entreprise Le Nouy fenêtres et fermetures, à Briec dans le département du Finistère (France), a été licencié par son employeur pour ne pas avoir porté de masque de protection contre la Covid-19.

« Vous avez été vu le 28 mai à votre poste de travail dans l’entreprise sans votre masque et n’ayant aucun masque près de vous à disposition, indique un courrier recommandé de l’entreprise daté du 11 juin. De ce fait vous n’étiez pas protégé et étiez susceptible de mettre en danger la santé des autres collaborateurs », a signifié la direction de l’entreprise au nouveau licencié.

Jamais sanctionné en vingt ans

Employé depuis 20 ans dans la structure, ce cariste qui n’avait jamais fait l’objet d’une sanction explique au journal local qu’il était à l’extérieur des bâtiments et il n’y avait personne à moins de 150 mètres de lui. « Il faisait chaud, développe-t-il. J’ai enlevé mon masque pour respirer un peu. Je souffre d’asthme. D’ailleurs, j’avais été en arrêt de travail pour cette raison du 16 mars au 24 mai ».

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Alerté par le salarié licencié, qui va saisir les prud’hommes, le syndicat FO a écrit à la direction de l’entreprise pour dénoncer un choix « scandaleux », ce à quoi la boîte a répondu que le « port du masque est obligatoire au sein de la société depuis le 22 avril », et que le cariste n’avait pas fait état de ses problèmes d’asthme lors de l’entretien préalable au licenciement. « Je suis attristé qu’il n’ait pas respecté la procédure, alors qu’il était dans une situation de maladie pulmonaire. D’autres salariés avaient déjà eu des avertissements. Cela m’attriste beaucoup pour lui », a balayé le directeur de l’entreprise auprès du Télégramme.

Avec L’Express