Alexander Kagansky, un scientifique russe de 45 ans, reconnu pour ses recherches contre le cancer, a été retrouvé mort à Saint-Pétersbourg dimanche 20 décembre 2020. Depuis quelques mois, ce dernier travaillait sur un vaccin pour stopper l’épidémie de coronavirus. Selon le journal russe Moskovsky Komsomolets, le scientifique qui a été retrouvé en sous-vêtements dans la rue, aurait été poussé depuis la fenêtre de son appartement, qui se situait au 14e étage d’un immeuble.
Mais Alexander Kagasnsky était peut-être mort avant même de tomber : la police russe a également relevé des blessures à l’arme blanche sur le cadavre du scientifique. Avant sa chute, il aurait donc été poignardé.
Une enquête pour meurtre a été ouverte et aucun mobile n’a pour l’heure été identifié. Un suspect a tout de même été arrêté : il s’agirait d’un homme de 45 ans qui a affirmé aux autorités qu’il n’avait pas poignardé Alexander Kagansky et que ce dernier se serait fait du mal tout seul. Selon le site Nevskiye Novosti, ce suspect pourrait être l’un de ses anciens camarades de classe.
En plus de son travail au laboratoire, Alexander Kagansky organisait régulièrement des activités pour les jeunes et les artistes en tant que membre de la Young Academy of Scotland, une association écossaise pour les jeunes issus des sciences humaines, des professions libérales et des arts.
L’organisation a d’ailleurs tenu à lui rendre hommage sur Twitter : “Une triste nouvelle nous est parvenue. Alexander ‘Sasha’ Kagansky est décédé. Nous n’avons pas encore de détails. Sasha était l’un des membres les plus actifs du GYA et une véritable inspiration pour nous tous. Nous sommes profondément touchés par sa mort prématurée et nous pleurons avec sa famille et ses amis”, peut-on lire sur le réseau social.
Avec Femme actuelle