Des pirates informatiques nord-coréens ont essayé d’infiltrer les systèmes informatiques du géant pharmaceutique Pfizer pour voler des données sur le vaccin et les traitements contre le coronavirus , révèlent ce mardi 16 février des médias qui ont cité les services de renseignement sud-coréens.
Le Service national du renseignement (NIS) « nous a informés de ce que la Corée du Nord avait tenté d’obtenir des technologies comprenant le vaccin et des traitements contre le Covid au moyen d’une cyberattaque pour pirater Pfizer », a déclaré aux journalistes le député Ha Tae-keung. Une information à prendre au sérieux, car la Corée du Nord dispose d’une armée de plusieurs milliers de pirates informatiques très bien formés, à en croire des experts occidentaux.
Une armada qui a déjà assailli des entreprises, des institutions et des centres de recherche, précisément en Corée du Sud. Pyongyang a aussi subtilisé lors des derniers mois plus de 300 millions de dollars de cryptomonnaies grâce à des attaques informatiques destinées au financement de ses programmes nucléaire et balistique interdits, d’après un rapport confidentiel de l’ONU publié il y a quelques jours.
Pendant ce temps, le gouvernement Nord-coréen n’a signalé aucun cas de Covid-19 détecté dans son pays depuis des mois. Une situation qui toutefois n’a pas empêché le régime de réclamer l’aide internationale, début février, pour se procurer deux millions de doses.
Hacking ou non, la Corée du Nord est-elle elle aussi touchée par l’épidémie ? Le leader nord-coréen Kim Jong Un affirme que le pays n’a connu aucun cas de contamination. Mais des experts estiment que cette affirmation est peu vraisemblable étant donné que la Chine limitrophe est le principal partenaire commercial et soutien de Pyongyang.
Avec lci