Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

CPI/appel de la libération de Laurent Gbagbo : voici les 2 cas possibles à l’issue de la journée de ce jeudi 17 janvier

Facebook
Twitter
WhatsApp

La Cour pénale internationale (CPI) a suspendu hier soir la remise en liberté de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, après un nouvel appel déposé par la procureure Fatou Bensouda dans la nuit du mercredi à jeudi en procédure d’urgence.

Laurent Gbagbo, CPI, Cour pénale internationale, Charles Blé Goudé, Fatou BensoudaLes juges avaient ordonné plus tôt sa remise en liberté, ainsi que celle de son bras droit Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes), après leur acquittement d’accusations de crimes contre l’humanité. Mais à la suite de cet appel, la chambre d’appel maintient les deux hommes « sous la garde de la CPI » jusqu’à ce que l’appel du parquet contre leur libération soit entendu.

Après ce nouvel appel, la défense et la partie civile ont jusqu’à jeudi 17 janvier à midi pour déposer leur réponse à cet appel.

Les 2 cas possibles  

Les cinq juges de la Chambre d’appel doivent dire ce jeudi s’ils acceptent ou non l’appel de la procureure déposé mercredi. S’ils suivent sa requête, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé resteront en détention dans le centre de Scheveningen.

A l’inverse, si les cinq juges rejettent cet appel et confirment la remise en liberté, le greffe pourra continuer son travail pour préparer la logistique de la libération des deux responsables politiques ivoiriens.

En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara.

Il avait finalement été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par l’ONU et la France. Il est le premier ancien chef d’État à avoir été remis à la CPI.

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.