Une semaine après le crash de l’avion privé de la compagnie African Express Airways à bord duquel se trouvait de l’aide humanitaire pour la Somalie, l’Ethiopie avoue être à l’origine de l’accident dramatique.
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Selon les propos des premières autorités, il s’agit d’une erreur de communication de ses troupes au sol. L’armée éthiopienne est en effet déployée dans la région pour sécuriser le camp militaire de Bardale contre les attaques du groupe terroriste des shebabs.
L’avion qui transportait du matériel humanitaire et médical pour aider la Somalie dans sa lutte contre le coronavirus devait se poser non loin du camp militaire de Bardale dans le sud-ouest du pays.
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Justifiant le tir, l’Éthiopie indique que « l’avion avait un comportement inhabituel, volant à faible altitude, comme s’il cherchait une cible pour commettre un attentat-suicide ».
L’Éthiopie se dit prête à collaborer avec le Kenya et la Somalie pour faire toute la lumière sur cette affaire qui a tué les 6 membres de l’équipage Kenyans et Somaliens qui étaient à bord.