‘Nul n’a le droit de se rendre justice. L’Etat a l’obligation de protéger l’intégrité de toutes personnes. La présomption d’innocence fait partie des principes sacro-saints de l’Etat de droit, de la liberté et de la démocratie’, telles sont, entre autres, les notions juridiques qui sont défendues dans ce nouveau film togolais en tournage.
Cette œuvre, autour de laquelle sont mobilisées environ quatre-vingt-dix (90) actrices et acteurs, comédiens, musiciens, techniciens, etc., actuellement à Lomé, est un scénario et une réalisation du journaliste et homme de culture Emmanuel Vivien TOMI.
Le film ‘Crime à la Pharmacie’, qui est une série à diffuser sur les chaînes de Télévision, sur l’Internet et dans les festivals, veut être un outil de sensibilisation de la population surtout les jeunes sur la nécessité de lutter tous contre la vindicte populaire. Il s’agit de participer à lutter efficacement contre cette pratique rétrograde et barbare qui gangrène nos sociétés et qui a connu un pic au Togo au premier trimestre 2018 avec le phénomène des ‘Gayman’.
‘Crime à la Pharmacie’ part d’une histoire de jugement populaire sur des preuves erronées pour aboutir à des messages notamment, les risques de tuer les innocents, les répercussions de tels actes et les peines encourues.
Selon le réalisateur, la série sera diffusée aussi bien en français qu’en d’autres langues notamment locales. Elle sera projetée aussi bien dans plusieurs villes et villages au cours d’une très grande tournée nationale et internationale.
LE PITCH DU FILM (Résumé)
Antoine est un jeune ingénieur qui n’a pas connu son père. Il a réussi grâce à sa maman qui est tout pour lui. Sa tendre mère est malade et hospitalisé dans le quartier. Le médecin a besoin d’un produit d’urgence. Il n’a pas de temps à perdre. L’embouteillage l’empêche d’avancer, il sort de sa voiture. Il marche. Il court. Il arrive à la pharmacie et demande le prix des médicaments. On lui donne le médicament. Il laisse un billet de dix mille francs sur la table et prend le produit pour courir vers la clinique. Le caissier de la pharmacie crie au voleur. Les jeunes, les femmes, les hommes, les vieux, tout le monde se met à courir derrière lui. Le quartier le brûle vif après l’avoir battu. Mais avant d’être livré au feu, il explique en vain qu’il avait laissé l’argent sur la table de la pharmacie. “Maman je t’aime, tu es tout pour moi”, sa dernière parole. La femme d’Antoine vient avec la nouvelle voiture de son mari et explique tout. La police arrête les criminels grâce aux posts sur whatsapp. Ils comparaissent devant la justice. Ils sont condamnés à la peine de mort convertie à la prison à perpétuité. La vindicte populaire est un crime imprescriptible à combattre.
BRÈVE PRÉSENTATION DE L’AUTEUR ET RÉALISATEUR
De nationalité Togolaise Emmanuel Vivien TOMI est Journaliste, Réalisateur, Écrivain, Dramaturge, Artiste Comédien, Poète et Spécialiste de Feature (Conciliation du Journalisme et de la Dramaturgie).
Détenteur de plusieurs distinctions dont le Premier Prix du concours d’Art Oratoire en 2004 ou encore le Prix de la Meilleure Prestation Masculine au Festival Estudiantin CAESET en 1998, Emmanuel Vivien TOMI est également Directeur de Plume Libre et Partenaires(PLP), une structure qui édite des presses, des livres et qui se consacre à la communication, au cinéma, à l’évènementiel et bien d’autres encore.
Emmanuel Vivien TOMI a déjà écrit et réalisé plusieurs films notamment en République Populaire de la Chine où il était au SARFT : State Administration of Radio, Film and Télévision de Shanghai (Administration d’État de Radio, de Cinéma et de Télévision). TOMI était aussi en Belgique, Turquie, Suisse, France et dans plusieurs autres pays pour des résidences, des stages ou des projets.
L’auteur de “Crime à la pharmacie” a de nombreuses œuvres qui ont déjà reçu des prix ou qui étaient à l’affiche de très grands festivals. On peut citer entre autres : “La Mort des deux Lions’’ et “Cris des Enfants du Monde” au Festival FESTHEF, “Le Prophète du Démos Kratos” au Festival FITD de Ouagadougou au Burkina-Faso ; “La Chemise du Vote” au Festival Afro-Arabe de N’Djamena au Tchad. Il est également auteur de plusieurs œuvres dont : “Le Feu de la Sanctification”, “La Marche du Crabe”, “Le Sida à la barre”, “Paradis Infernal”, “Fils de la Patrie”, “Le Retour”, “La Grippe du Voyage”, “Fanaticus Sacrum”, “Le Commando de la Démocratie”, “Mystère des sexes”, “Adieu Ounata”, “Nodie ou la naissance de Lucifer”, “Le Destin d’Andolicia”, “Pourriture Royale”, “Un autre Destin”, “Coupez-moi sa Queue”, “De Grace sauvons la Princesse”, “La Tradition ou la Princesse”, “Monument aux morts”, etc.