Depuis que le président du Ghana Nana Akufo-Addo a porté des accusations sur Ouagadougou au Sommet USA-Afrique à Washington, les deux pays sont en crise diplomatique.
Toutefois, nous venons d’apprendre que les deux États ont renoué avec la diplomatie et apaisé les tensions.
En effet, le Burkina Faso avait rappelé son réprésentant au Ghana et avait convoqué celui du Ghana pour des éclaircissements sur les propos du président Nana Akufo-Addo.
Ce dernier a indiqué lors du Sommet USA-Afrique que le Burkina Faso a conclu un accord avec le groupe paramilitaire russe Wagner pour l’aider à lutter contre le terrorisme. En contrepartie, une mine d’or leur a été offerte.
Après l’expression de la colère des autorités de Ouagadougou et la crise engendrée, les deux nations ont finalement trouvé un terrain d’entente pour apaiser leurs divergences. Une délégation du Ghana, conduite par Albert Kan-Dapaah, le ministre de la Sécurité nationale, a rencontré les autorités du Faso à Ouagadougou.
M. Kan-Dapaah a assuré aux médias après la réunion que : « Les deux pays ont passé en revue la solide coopération entre eux et ont clarifié, à leur satisfaction mutuelle, les récentes discussions rapportées entre le Ghana et les États-Unis concernant les partenariats nécessaires pour une paix durable dans la région ».
Le ministre ghanéen a aussi parlé de l’Initiative d’Accra pour permettre au Burkina Faso de vaincre les terroristes qui ont causé des souffrances indéfinissables au peuple burkinabè.
« À cet égard, nous avons discuté du soutien concret que le Ghana a plaidé pour le Burkina Faso dans le cadre de l’Initiative d’Accra et de la CEDEAO et avons appelé les États d’Afrique de l’Ouest à agir rapidement sur la question », a-t-il conclu.
