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Crise Mali / CEDEAO : Les exigences de la junte militaire au pouvoir passent très mal

Crédit Photo : L'Investigateur Africain

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Il y a à peine une semaine, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réuni. Mais ses conclusions n’ont été communiquées que ce vendredi 21 janvier.

Lors de cette séance entièrement consacrée au Mali, le Conseil a endossé les positions de la CEDEAO. L’Union africaine soutient donc les sanctions et appelle surtout les autorités maliennes à une prolongation courte de seize mois maximum.

Pour l’Union africaine, le calendrier proposé par les autorités maliennes – une prolongation de cinq, puis de quatre ans, de la période de transition – est considéré comme « inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays. » La condamnation ne saurait être plus ferme.

Une prise de position qui, après la proposition des autorités maliennes de transition, donne la mesure des ambitions de chacun. La CEDEAO ne s’est quant à elle jamais prononcée officiellement sur le délai qu’elle jugerait « acceptable. »

Alors que les autorités de transition se réjouissent de leurs récents succès militaires, l’Union africaine déplore « la détérioration de la situation sécuritaire » et « l’absence d’autorité de l’État dans le centre du Mali ».

L’UA condamne enfin « la poursuite de l’emprisonnement » de personnalités politiques et d’anciens dirigeants maliens « par les autorités de transition », qu’elle qualifie d’« illégale », et exige leur libération.

Avec Afrik-plus