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Crises en Côte d’Ivoire : Guillaume Soro demande (encore) pardon aux Ivoiriens

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L’ex-chef rebelle Guillaume Soro ne manque aucune occasion pour demander pardon à ses compatriotes.

A l’occasion de la célébration, en Côte d’Ivoire, de la « Flamme de la Paix », qui a été tournant décisif, il y a 12 ans de cela, pour les accords de paix dans le pays, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a adressé un message aux Ivoiriens et a profité pour demander pardon.

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En effet, en fin juillet 2007, l’événement a réuni à Bouaké plusieurs chefs d’Etat dont Amadou Toumani Touré, Blaise Compaoré, Yayi Boni, Faure Gnassingbe, Nino Viera, Thabo Mbeki, etc., pour marquer une décennie de guerre et de crise.

 « La flamme de la paix qui matérialisait la fin de la crise, était surtout le symbole de l’unité retrouvée au prix de tant de sacrifices », a rappelé Guillaume Soro.

Les chefs d'Etat présents lors de la cérémonie en 2007L’ex chef rebelle a donc profité de l’occasion de son message pour du « fond du cœur, rendre hommage à tous nos disparus sans exclusive ». Toutefois, allant au-delà du simple hommage rendu aux victimes de cette terrible crise, il a tenu surtout à demander pardon.

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« En toute humilité, je profite de cette journée pour demander à nouveau pardon pour toutes les victimes de la période de turpitude que notre pays a connu », a indiqué Soro tout en appelant à la prochaine étape qu’est la réconciliation.

« Nous avons réussi la réunification de notre Patrie, nous devons maintenant gagner la bataille de la réconciliation nationale. Notre survie en dépend. La flamme de la paix doit être pour chaque fille et fils de la Côte d’Ivoire, un moment de souvenir, du triomphe de l’humilité sur l’orgueil. Chacun doit tirer les enseignements de ce passé douloureux et se vêtir de l’habit de l’humilité pour préserver l’unité nationale », a-t-il conclu.