Dangote, grand producteur de pétrole au Nigeria, fait face à un problème sérieux après un licenciement massif : une grève.
Concrètement, la raffinerie Dangote doit composer avec une grève générale à la suite d’une décision de se séparer de plusieurs centaines de salariés.
Et pour cause, PENGASSAN, l’un des plus puissants syndicats du pays a ordonné l’arrêt de tous les approvisionnements en gaz et en brut vers la raffinerie de Dangote depuis lundi 29 septembre à 00h01.

Cette escalade fait suite aux licenciements massifs du 25 septembre dernier. Pour rappel, plus de 800 employés nigérians ont été congédiés en fin de semaine.
Le groupe évoque des actes de sabotage pour justifier cette purge sociale qui touche la plus grande raffinerie d’Afrique, capable de traiter 650 000 barils quotidiens.
Un licenciement, une grève ; bref un conflit qui paralyse la raffinerie de Dangote
Avant d’appeler à la grève générale, l’Association des cadres supérieurs du pétrole et du gaz du Nigeria (PENGASSAN) avait dénoncé cette vague de suppressions d’emplois.
Le syndicat affirmait que ces licenciements visent à remplacer les travailleurs locaux par plus de 2000 employés indiens selon son communiqué.
« Pour clarifier les récents rapports concernant la réorganisation en cours au sein de notre installation… Cet exercice n’est pas arbitraire. Il est devenu nécessaire pour protéger la raffinerie face à la répétition d’actes de sabotage », avait précisé la direction de Dangote dans sa réponse officielle.
Lumumba Okugbawa, secrétaire général de PENGASSAN, rejette cette version. « C’est totalement inacceptable et nous le condamnons fermement », réagit-il.
Selon lui, les employés auraient été licenciés en raison de leur adhésion syndicale.