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Dans quelques années, il sera encore plus difficile de vivre en Afrique, voici pourquoi…

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Selon une étude récente du cabinet “Verisk Maplecroft”, l’Afrique sera le continent le plus touché par le réchauffement climatique devant l’Asie. L’étude a porté sur les projections démographiques et les données économiques. Soit le nombre de personnes qui vivront dans une ville donnée à une date donnée et les moyens financiers dont elles disposeront pour faire face aux menaces.

Ainsi, plus de 95% des 234 villes considérées comme présentant un «risque extrême» se trouvent en Afrique et en Asie. À l’opposé, 86% des 292 villes à «faible risque» sont situées en Europe et dans les Amériques. Ce qui aggrave les craintes que les pays les plus pauvres du monde soient ceux qui payeront le prix le plus élevé du changement climatique.

 Selon les statistiques rendues publiques par le cabinet, les centres urbains en Afrique qui dominent en termes de croissance démographique sont les plus vulnérables avec 86 des 100 villes les plus dynamiques répertoriées dans le monde.

De manière significative, 79 d’entre elles sont classées «risque extrême». On y retrouve 15 capitales africaines et plusieurs principaux centres commerciaux du continent. Parmi les plus exposés, on trouve: Kampala en Ouganda, où la population annuelle devrait augmenter de 5,1% par an en moyenne entre 2018 et 2035; Dar-es-Salaam en Tanzanie (4,8%), Abuja (4,5%) et Lagos (3,5%) au Nigéria; Addis-Abeba (4,3%) en Éthiopie; et Luanda (3,7%) en Angola, peut-on lire (en anglais) sur le site de Verisk Maplecroft.

Ces espaces très densément peuplés connaissent déjà des difficultés d’approvisionnement en eau potable ou sont sujets à de violentes inondations.