Hier mercredi, sur Twitter, Emmanuel Macron a rendu hommage à Juliette Gréco, cette icône de la chanson française, née en 1927 à Montpellier et décédée le 23 septembre 2020 à l’âge de 93 ans.
« Elle était l’élégance et la liberté. Juliette Gréco a rejoint Brel, Ferré, Brassens, Aznavour et tous ceux qu’elle interpréta au Panthéon de la chanson française », écrit-il. « Son visage et sa voix continueront à accompagner nos vies. La ‘muse de Saint-Germain-des-Prés’ est immortelle.«
Devenue petit rat à l’Opéra Garnier à 13 ans, Juliette Gréco a été emprisonnée à la maison d’arrêt de Fresnes pendant la guerre, en 1940, d’où elle est ressortie libre deux ans plus tard et a entamé sa carrière.

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Au sortir de la guerre, elle découvre la vie de Saint-Germain-des-Prés et s’y lie d’amitié avec Boris Vian, Jean-Paul Sartre ou Joseph Kosma. Son premier disque, « Je suis comme je suis », enregistré en 1951, cette artiste multiple devient une figure des cabarets parisiens, elle rencontre également le succès au cinéma et à la télévision, rapporte Bfmtv.
Après avoir tour à tour été récompensée d’une Victoire de la musique pour l’ensemble de sa carrière en 2007, puis décorée de la Légion d’honneur en 2012, Juliette Gréco a entamé une tournée d’adieu baptisée Merci en 2015, mais elle a dû l’annuler à cause d’un AVC.
Ses titres inoubliables écrits par certains des plus grands musiciens de la chanson française notamment « La Javanaise » de Serge Gainsbourg, « Jolie Môme » de Léo Ferré, « Je hais les dimanches » – un texte signé Charles Aznavour – ou encore « Les Feuilles mortes », poème de Jacques Prévert mis en musique par Joseph Kosma, bercerons encore longtemps les mémoires.