Elizabeth II s’est éteinte paisiblement ce jeudi 8 septembre dans sa résidence de Balmoral, en Écosse. Elle laisse derrière elle une nation endeuillée. En plus de la tristesse, sa disparition soudaine engendre des changements à plusieurs niveaux et certains prennent immédiatement effet pour les Britanniques, et les pays du Commonwealth.
Les timbres, les billets de banque, les boîtes aux lettres rouges de la Royal Mail, les passeports, les casques des bobbies… Tout autant de changements concrets qui vont venir bouleverser la vie des Anglais. Le journal Le Parisien a listé ses modifications.
L’un des premiers changements, et non des moindres, c’est l’hymne national qui ne sera plus « God Save the Queen », mais sa version masculinisée « God Save the King ». Une habitude difficile à changer pour les Britanniques qui ont pris l’habitude de fredonner à Dieu de sauver une reine et non un roi. Autre changement de taille, le visage du nouveau roi, Charles III, remplacera petit à petit le profil d’Elizabeth II sur les billets de banque et pas seulement en Grande-Bretagne. Ça sera également le cas au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande… Pareil pour les timbres, ils seront progressivement modifiés. Pour l’administration, il faudra également changer l’intégralité des passeports en mettant à jour le texte à l’intérieur qui stipule les noms du gouvernement de Sa Majesté (Her Majesté), à transformer en “His Majesté”, au masculin.
Outre ces grands changements, le pays va devoir s’adapter à des plus petits bouleversements qui achèveront l’ère Elizabeth II, pour laisser place à celle de Charles III. L’insigne sur les casques de police sera modifiée, ainsi que les noms des navires de la Royal Navy. L’accent anglais ne s’appellera plus « l’anglais de la reine » (« the Queen’s English »), le quartier des théâtres de Londres, Her Majesty’s Theatre, sera rebaptisé dans une version masculine. La garde de la reine, imperturbable devant le palais de Buckingham Palace changera elle aussi de nom. La mort de la souveraine britannique marque définitivement la fin d’une époque.