Mani Bella est préoccupée par le bien-être de ses sœurs au foyer. Et pour cause, les cas de violences faites aux femmes sont légion. Le dernier en date est celui de la chanteuse nigériane Osinachi Nwachukwu. La Camerounaise Bella Mani donne un conseil précieux à ses paires pour que d’autres cas similaires ne se produisent plus à l’avenir.
C’est depuis sa page Facebook que la chanteuse Bella Mani s’est adressée aux femmes. Elle est peinée de constater les circonstances malheureuses et douloureuses dans lesquelles son homologue nigériane a rendu l’âme.
« Les violences faites aux femmes. On n’en parlera jamais assez. Une si grande voix. Une si belle artiste. Morte à cause des coups de son époux. Quelle tristesse ! Mes sœurs, ne subissez plus. Dès que la violence s’installe, partez ! Fuyez avant qu’il ne soit trop tard. Doux repos l’artiste », a écrit Bella Mani.
Les internautes ont également le cœur lourd en apprenant la nouvelle : « L’homme qui est censé protéger sa femme devient celui qui l’a tuée. Dieu protège nous femmes. Paix à son âme ». « Elle chantait avec son cœur vraiment cette dame. Elle n’a pas été capable de se séparer de son bourreau. Mais Dieu lui a accordé le repos et l’a rappelée auprès de lui, là où elle travaillera mieux pour le Seigneur. RIP ».
« Tellement triste. Ne manquons pas de dire aux Africains qu’on croit en Dieu avec la tête et non le cœur, car je suis sûre qu’elle supportait ce monstre grâce à l’évangile. Même Dieu ne sera pas d’accord avec elle sur ce plan. Prions oui, mais restons lucides et logiques ».
« Les mots me manquent. Ce n’est pas la mort qui fait problème, d’autant plus que c’est le destin de tout le monde. C’est la façon dont elle est morte qui nous laisse sans voix. Va ma belle et repose en paix ».
Actuellement, le conjoint serait en détention. Initialement, des sources familiales ont annonçé une mort des suites de cancer. Mais le groupe “Confessions de paroles de Dieu” a ensuite révélé que l’auteure du titre à succès “Ekwueme” est décédée après avoir été violemment tabassée par son mari.
D’après Chidinma Ego, une amie de la défunte, le mari de cette dernière l’aurait frappée durement il y a quelques semaines et elle a été emmenée d’urgence à l’hôpital où elle est restée cinq (05) jours sous assistance respiratoire avant de rendre l’âme. Elle a également déclaré qu’à un moment donné, il l’a attachée et a demandé à ses enfants de lui donner des coups de bâton.
