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Déclaré infertile, le cinéaste Bubacarr Sankanu a enfin son premier enfant ; il partage son histoire pour encourager les hommes

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En Afrique, l’infertilité peut être traumatisante pour un couple et entraîner sa dislocation. Le cinéaste gambien Bubacarr Sankanu, qui vient d’avoir son premier enfant, a partagé sa propre histoire pour encourager les hommes qui sont dans la même situation.

Selon M. Sankanu, son problème de fertilité était l’effet secondaire d’un médicament qu’il avait pris par suite d’une tuberculose pulmonaire dont il avait souffert au début des années 2000.

« Le temps de Dieu est le meilleur.

Être sans enfant dans notre société africaine peut être brutalement traumatisant. Mon premier et mon deuxième mariage ont échoué à cause d’un retard dans la procréation.

Comme le dit le proverbe, la “troisième fois est la bonne”. Ma femme actuelle, Fatimah Sankanu Gerew et moi-même avons la chance d’avoir notre première fille biologique le vendredi 4 décembre 2020. Notre enfant est née dans le prestigieux hôpital Vincenz Palloti (VPH) de Bergisch Gladbach-Bensberg, en Allemagne. Le VPH est un hôpital certifié “ami des bébés” par l’UNICEF et l’OMS.

 Les noms officiels de notre fille sont : PRINCESSE BALAQESHA BUBACARR SANKANU. Balaqesha est la variante locale de Sarahulleh (Soninke) de la reine de SHEBA ou Bilkis en arabe.

 La grande cérémonie traditionnelle de baptême aura lieu à Sotuma Sere, district de Jimara, URR, Gambie, en 2021.

 À tous les hommes qui partagent mon destin dans la reproduction difficile. NE PERDEZ PAS D’ESPOIR. La société stigmatisera et ridiculisera l’un d’entre eux en le considérant comme impuissant, etc. Restez fidèles et gardez un état d’esprit positif. Trouvez la cause des retards de reproduction et demandez de l’aide.

 Mon problème de fertilité, à savoir le faible nombre de spermatozoïdes (oligospermie), était l’effet secondaire d’une médication intensive suite à une maladie de tuberculose au début des années 2000. Grâce à une désintoxication continue de mon corps et à un niveau de vie plus sain, j’ai surmonté le problème.

 Notre société a une façon primitive de considérer un faible nombre de spermatozoïdes comme une impuissance, même si la fonction érectile reste parfaite.

 J’ai contribué à briser le tabou sur la fertilité masculine dans notre société afin d’inspirer les autres à ne pas perdre confiance en eux.

 Je vous salue chaleureusement ».