Il ne s’y attendait pas. Après avoir laissé planer le doute durant plusieurs semaines, Eric Zemmour est officiellement candidat à l’élection présidentielle de 2022. Une officialisation qui fait beaucoup parler et qui a été évoquée dans un documentaire intitulé La bataille de l’Elysée. Celui-ci a été diffusé sur TF1 le 6 décembre dernier. On peut voir que, alors qu’il se trouvait à la gare de Londres, le polémiste a été pris à partie par un passant.
“Vous n’avez rien à faire ici”, lui a-t-il lancé. Ce à quoi le candidat à la présidentielle lui a répondu : “Ah parce que vous avez quelque chose à faire ici, vous ?”. Très remonté de sa présence, l’homme en question n’a pas hésité à lui dire de “dégager. On ne te veut pas ici”. De son côté, Eric Zemmour a préféré continuer son chemin sans prendre le temps de rétorquer à nouveau. Un échange houleux et qui n’est pas passé inaperçu puisque ce n’est pas la première fois qu’il est pris à partie de cette manière. En effet, lors d’un déplacement à Marseille quelques jours plus tard, Eric Zemmour s’était fait huer avant de se faire insulter par des manifestants.
Des apparitions compliquées. Avant d’officialiser sa candidature aux présidentielles, Eric Zemmour a souvent été pris à partie lors de ses déplacements. Ainsi, lorsqu’il a réalisé son premier meeting en tant que candidat, c’est sans surprise que celui-ci a débordé. Ce sont plus de 10 000 personnes qui étaient réunies à Villepinte le 5 décembre dernier.
Le polémiste a fait une arrivée très remarquée puisque, alors qu’il n’était pas encore sur scène, il a été pris à partie par plusieurs manifestants. Son entrée dans la salle a débuté par un bain de foule et le candidat à l’élection présidentielle a traversé une marée humaine en direction de l’estrade. Son passage n’a pas été de tout repos car un homme l’a attrapé au cou avant d’être rapidement neutralisé et interpellé par la police.
L’entourage du polémiste a rapidement fait savoir qu’il souffrait d’une blessure au poignet et s’était vu prescrire neuf jours d’interruption temporaire de travail. “Je suis la cible privilégiée du système. Aucun autre candidat n’est traité comme moi”, avait expliqué Eric Zemmour face à Jean-Jacques Bourdin le lendemain sur l’antenne de BFMTV.
Avec Closer
