La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabetisation, professeur Mariatou Koné, a présenté, lors de la session de haut niveau marquant le trentenaire du Programme mondial d’actions pour la jeunesse, le modèle ivoirien comme une source d’inspiration.
Fini le temps où la jeunesse était perçue comme un problème. « Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire a fait le choix de considérer la jeunesse non pas comme une charge, mais comme un levier stratégique de transformation nationale », a indiqué la ministre.
Ce changement de vision, initié dès 2011, est le socle d’un écosystème complet. En moins de 15 ans, le pays a mis en place un dispositif institutionnel et impressionnant. Deux politiques nationales dédiées, un programme jeunesse aux « ressources ambitieuses », et surtout une loi d’orientation consacrant les droits et la représentativité des jeunes.
Des structures comme l’Agence Emploi Jeunes ou l’Office du Service Civique National sont devenues des leviers importants de cette politique.
Loin des discours creux, la Côte d’Ivoire est présente à New York avec des résultats tangibles. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Plus de 2 millions de jeunes accompagnés vers l’emploi ou l’entrepreneuriat.
Près de 1,5 million d’emplois formels créés.
340 000 jeunes entrepreneurs ont bénéficié de financement.
Ces statistiques, selon la ministre, « témoignent d’une politique assumée dotée de ressources portées au plus haut niveau de l’Etat ». La jeunesse ivoirienne, a-t-elle affirmé, est « aujourd’hui écoutée, consultée, et associée » aux décisions qui la concerne.
L’Appel de New York : trois Propositions pour l’avenir
Au regard de cette expérience réussie, la Côte d’Ivoire ne s’est pas contentée de présenter son bilan. La Ministre Mariatou Koné a conclu son intervention en formulant trois propositions concrètes à la communauté internationale :
– Un fonds international dédié à l’emploi et à l’insertion des jeunes.
– Un indice global de performances jeunesse pour évaluer les politiques nationales.
– Une gouvernance intergénérationnelle institutionnalisée, qualifiée d' »exigence de justice démocratique ».
Plus qu’un simple discours, l’intervention de la Côte d’Ivoire a sonné comme un appel à l’action. Un message clair envoyé au monde : investir dans la jeunesse n’est pas une dépense, c’est la meilleure garantie pour l’avenir. Un avenir que la Côte d’Ivoire a déjà commencé à construire sous le leadership du Président Alassane OUATTARA.
