« Le Cameroun peut même rêver d’organiser la Coupe du Monde ; parce que nous avons des stades pour une telle compétition.»
Ce sont les propos tenus par Samuel Eto’o, le 14 juin 2021, sur le plateau “du 20 heures” de la télévision malienne ORTM1.
Commentant cette déclaration du président de la Fecafoot, Claude Wilfried Ekanga pense que ça va être difficile de réaliser un tel rêve :
« Ça va être un peu compliqué d’organiser la coupe du monde quand un stade, qui n’a d’ailleurs toujours pas été officiellement réceptionné (le stade Paul Biya), a déjà tué 8 personnes après seulement 4 matches de CAN… Et ça va être encore plus dur quand le deuxième stade du pays (Japoma) inquiète le monde entier par son étrange pelouse, au point où les deux stades ont reçu un carton jaune foncé en l’espace d’une semaine.»
L’analyste politique reconnaît que « Samuel Eto’o fut un excellent manieur de ballon, béni des dieux du foot et au talent hors-normes, qui nous a fait aimer à mort le Barça, l’Inter et même regarder l’Anzhi Makachkala à des heures impossibles… ».
Mais, selon lui, « depuis qu’il a raccroché les crampons on dirait que tout ce qu’il touche (ou tout ce dont il s’approche) part en vrille. Est-ce lui qui « attire la poisse », ou est-ce la poisse qui le suit comme une ombre ? Qu’est-ce qui peut bien expliquer ce mystérieux phénomène ? ».
« Notre point commun : Lui, Georgette et moi sommes de tout cœur avec les Ivoiriens ce soir contre l’Egypte.
Dans tout le Cameroun, nous ne sommes que 3 », conclut Claude Wilfried Ekanga.
