Des exercices militaires américains se dérouleront dans ce pays d’Afrique du Nord

Des exercices militaires américains se dérouleront dans ce pays d'Afrique du Nord

Crédit Photo : VOA Afrique

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Il y aura des exercices militaires américains en Libye en 2026. C’est ce qu’a annoncé, mardi 14 octobre, le commandement américain pour l’Afrique (Africom), après la visite de son numéro deux dans le pays. Les exercices Flintlock, qui réunissent chaque année militaires américains et africains, se dérouleront en partie à Syrte l’an prochain, avec des hommes des forces de l’ouest et de l’est libyen. D’autres exercices auront lieu en Mauritanie et en Côte d’Ivoire. Une nouvelle preuve que les États-Unis tentent de regagner de l’influence.

Lundi 13 octobre à Tripoli avec des membres du gouvernement et de la hiérarchie militaire du gouvernement d’union nationale, puis mardi 14 octobre à Syrte avec Saddam Haftar, récemment promu bras droit de son père à la tête de l’armée nationale libyenne, le lieutenant-général John Brennan a illustré la volonté de Washington de se réinvestir en Libye.

Le commandant en second d’Africom a annoncé l’inclusion de troupes des deux parties du pays aux prochaines manœuvres Flintlock avec d’autres armées alliées. Certains exercices auront lieu dans la région de Syrte, ville côtière et frontière virtuelle entre Est et Ouest, en lien avec un commandement en Italie.

« Flintlock 2026 sera une démonstration tangible de notre partenariat grandissant avec les officiers libyens de l’ouest et de l’est », a déclaré le lieutenant-colonel John Brennan. Dans son communiqué, Africom décrit ces entraînements communs comme « un soutien américain aux efforts d’unification des institutions militaires » libyennes, et à la stabilisation du pays.

Les États-Unis tentent depuis plusieurs mois de regagner du terrain en Libye, où la configuration évolue : la Turquie, principal soutien du gouvernement de Tripoli, s’est rapprochée du camp Haftar, tandis que la Russie a renforcé son implantation dans l’Est et le sud libyen depuis le changement de régime en Syrie.

En juillet, l’émissaire de Donald Trump, Massad Boulos, s’était rendu à Tripoli et Benghazi, avant d’organiser début septembre en Italie une réunion avec les deux camps.

Les États-Unis jouent aussi du levier économique : début août, un accord a été conclu entre la compagnie nationale libyenne des hydrocarbures, la NOC, et le consultant américain en infrastructures Hill international, pour un grand projet de développement gazier. Et le géant pétrolier Exxon Mobil a annoncé vouloir relancer ses activités de prospection au large de la Libye, après dix ans d’absence.

Avec AFP

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