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Des hackers rendent publics des documents internes de plus de 200 services américains, dont le FBI

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Le groupe Distributed Denial of Secrets (DDoSecrets), lié au mouvement des Anonymous, a mis en ligne le vendredi 19 juin plus d’un million de fichiers de plus de 200 services des forces de l’ordre, dont le Federal Bureau of Investigation (FBI).

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« Lorsqu’on a de nouveaux abonnés les médias sont partout, mais quand on publie 270 Go de données internes sur les forces de l’ordre, les médias restent silencieux », indiquent les Anonymous sur Twitter.

Selon le National Fusion Center Association (NFCA), les fichiers, qui couvrent près de 24 ans (d’août 1996 jusqu’au 19 juin 2020), incluent des noms, adresses e-mail, numéros de téléphone, documents PDF, images et un grand nombre de textes, vidéos, Fichiers CSV et ZIP.

En outre, le NFCA note que certains de ces fichiers contiennent des informations très sensibles comme des numéros d’acheminement, des numéros de compte bancaire international (IBAN) et d’autres données financières ainsi que des informations personnelles d’agents et des images de criminels sur lesquels ils enquêtent.

La fuite, surnommé BlueLeaks, provient d’une brèche dans les serveurs de Netsential, société de développement Web basée à Houston qui fournit des services Internet utilisés pour centraliser les documents des forces de l’ordre américaines sur le plan national.

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« C’est le plus grand piratage ayant visé les forces de l’ordre américaines », a déclaré au magazine la fondatrice de DDoSecrets, Emma Best, avant d’ajouter : « C’est un regard interne sans précédent sur les agences locales, étatiques et fédérales chargées de protéger le public, notamment dans leur réponse au Covid-19 et aux manifestations en appui au mouvement Black Lives Matter ».

Elle précise au magazine que le groupe a écarté plus de 50 Go de données sensibles avant la publication, et qu’il continuera à parcourir celles-ci pour tout ce qui relève de l’intérêt public.

Il est possible d’y apprendre, par exemple, que le FBI surveillait de près les comptes sur les réseaux sociaux des manifestants descendus dans les rues en soutien à George Floyd et qu’il transmettait aux autorités locales tout message ciblant la police.