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Des médecins canadiens protestent contre l’augmentation de leur salaire

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Plus de 500 médecins canadiens et 150 étudiants en médecine ont signé une lettre publique protestant contre la récente politique gouvernementale visant à augmenter leur salaire.

“Nous, médecins québécois qui croyons en un système public fort, nous nous opposons aux récentes augmentations salariales négociées par nos fédérations médicales”, indique la lettre.

Dans cette lettre publiée le 25 février dernier, le groupe s’est dit offensé de recevoir des augmentations lorsque les infirmières et les patients se débattent.

Hier, mercredi après-midi, plus de 700 médecins, résidents et étudiants en médecine de la province canadienne avaient signé une pétition en ligne demandant l’annulation de leurs augmentations de salaire. Une pétition lancée par un groupe dénommé Médecins Québécois Pour le Régime (MQRP), qui représente les médecins et les défenseurs de la santé publique du Québec.

La lettre poursuit: “Ces augmentations sont d’autant plus choquantes que nos infirmières, commis et autres professionnels font face à des conditions de travail très difficiles, alors que nos patients vivent avec le manque d’accès aux services requis en raison des compressions drastiques des dernières années”.

“La seule chose qui semble être à l’abri des réductions est notre rémunération”, dit la lettre.

Les 213 médecins généralistes, 184 spécialistes, 149 médecins en spécialisation et 162 étudiants en médecine veulent plutôt que l’argent utilisé pour leurs relèvements soit reversé au système.

“Nous croyons qu’il existe un moyen de redistribuer les ressources du système de santé québécois pour promouvoir la santé de la population et répondre aux besoins des patients sans pour autant pousser les travailleurs à la fin”, indique la lettre.

“Nous, médecins québécois, demandons que les augmentations salariales accordées aux médecins soient annulées et que les ressources du système soient mieux réparties pour le bien des travailleurs de la santé et pour fournir des services de santé dignes des Québécois”.