Selon les données statistiques, l’économie informelle occupe plus de 80 % de la population active et contribue à plus de 40 % du PIB national.
Ainsi les centrales syndicales et les syndicats affiliés de l’économie informelle échangent, depuis ce jeudi 8 décembre 2016 en atelier de validation du rapport d’étude sur la situation de l’économie informelle au Togo et sur les stratégies à mener pour la formalisation dudit secteur.
Le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Emploi décent et intégration de marché de travail en Afrique ». Ce document permettra de mettre en œuvre des programmes à l’intention des travailleurs du secteur informel afin de trouver un appui technique et financier pour faciliter l’accès aux micro-crédits et leur assurer une formation professionnelle afin d’améliorer leur condition de travail.

« Nous voulons améliorer les conditions de travail des jeunes ou des personnes qui sont leurs propres employeurs c’est-à-dire les tailleurs, les coiffeurs, les mécaniciens, etc., qui n’ont pas accès aux crédits et aux micro-crédits n’ayant pas de bonnes conditions de travail », a dit Liliane Napoe, Directrice du Conseil syndical danois pour la coopération internationale au développement.
Au cours de cet atelier, des recommandations et plaidoyers ont été formulés à l’endroit du Gouvernement et des pays partenaires pour la mise en place de la sécurité sociale au profit des travailleurs et travailleuses du secteur informel.