La contraception est un sujet majeur de la sexualité. Si le préservatif masculin est massivement utilisé, le reste du processus reste majoritairement assumé par les femmes qui prennent la pilule ou portent implant ou stérilet. Depuis de nombreuses années, cette charge féminine tente d’être atténuée par certains chercheurs qui essaient de mettre au point des dispositifs contraceptifs pour les hommes. Ainsi, des pilules similaires à celles des femmes ont vu le jour. Mais les tests ont révélé que les hommes n’étaient pas prêts à supporter les effets secondaires qu’elles impliquent. Aujourd’hui, il semblerait que des scientifiques de l’Indian Council of Medical Research aient trouvé la solution qui mettrait tout le monde d’accord.
Ils ont réussi à créer une injection unique qui empêcherait le mouvement de spermatozoïdes et donc la fécondation pendant près de 13 ans. Non, ce n’est pas une blague ! Attention, voici le seul point qui pourrait en refroidir certains. L’injection doit se faire directement dans le conduit déférent. C’est par celui-ci que les spermatozoïdes passent des testicules jusqu’à la prostate. Lors d’une vasectomie, méthode contraceptive irréversible, ce sont ces canaux qui sont sectionnés.
Mais pas d’inquiétude : l’injection se fait sous anesthésie locale. Et si vous changez d’avis, il est possible de faire une seconde injection afin d’annuler les effets de la première.
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Dans les premiers essais, 139 individus ont participé aux tests du produit. Seuls 6 d’entre eux n’ont pas obtenu le résultat escompté. Pour le reste 82,7% ont atteint l’objectif deux mois seulement après l’injection. Le reste a dû attendre entre trois et six mois.
Autre avantage de cette injection : aucun effet secondaire n’a été enregistré par les hommes ayant testé l’injection. Les seuls inconforts enregistrés sont quelques douleurs au niveau de la région du scrotum et dans d’autres cas un léger gonflement dans cette même zone qui se sont dissipés après un mois.
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Tous les tests préliminaires nécessaires à sa commercialisation ont été réalisés sans encombre comme l’a confirmé le docteur Sharma qui a travaillé sur le projet : « Le produit est prêt, nous attendons seulement les approbations réglementaires auprès des autorités indiennes. Les essais sont terminés, y compris la phase 3 des essais cliniques prolongés, pour lesquels 303 candidats ont été recrutés, avec un taux de succès de 97,3%. » Cette injection pourrait donc être bientôt commercialisée. Si tout se passe bien, elle serait disponible dès le premier trimestre de 2021.
Source : Maxisciences
