Des scientifiques de l’Institut de recherche spatiale (IKI) auprès de l’Académie russe des sciences ont prouvé expérimentalement que des micro-organismes pouvaient survivre dans l’atmosphère de Vénus, à la surface de Mars et dans la glace du satellite de Jupiter Europe, indiquent les résultats de leur rapport annuel de 2019.
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Les chercheurs ont suggéré que des microorganismes associés à des particules minérales pourraient être présents dans l’atmosphère de Vénus, où les couches supérieures sont exposées aux rayons cosmiques et aux chocs de température.
Pour tester cette hypothèse, les scientifiques ont étudié en laboratoire l’effet du rayonnement sur les micromycètes (champignons microscopiques) d’un sol sec à basse pression et température. En conséquence, ils ont pu établir que l’influence de fortes doses de rayonnements ionisants, ne conduit pas à la mort des micro-organismes, en revanche la plupart des espèces résistantes de champignons de ce sol survivent.
Les scientifiques ont également étudié la survie de microorganismes prélevés dans l’Arctique dans des conditions simulées à la surface de Mars en les exposant à des radiations et à une température de -50 degrés Celsius. Leur étude n’a pas conduit à des dommages importants de ces micro-organismes.
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En outre, en tant qu’analogues terrestres des communautés microbiennes hypothétiques de Mars, les scientifiques ont également étudié les bactéries du sol du désert des Mojaves. Ainsi, ils ont trouvé une grande diversité et un grand nombre de micro-organismes, qui ont montré une résistance à un large éventail de facteurs de stress.