Un gratte-ciel en construction s’est effondré lundi dernier à Lagos, la capitale économique du Nigeria, faisant de nombreuses victimes.
Jusqu’à présent, de nombreuses personnes sont restées piégées à l’intérieur des décombres. Les services de secours s’activent pour les sauver. Parmi ces victimes, on compte de nombreux Togolais. Ceux-ci travaillaient dans l’immeuble en tant que maçon.
Le gratte-ciel en question compte 25 étages et se trouve dans le quartier Ikoyi.
Selon Femi-Oke-Osanyintolu, un des responsables de gestion des urgences de l’Etat de Lagos, de nombreux ouvriers sont piégés sous les décombres. « Nous essayons de les sortir », a confié ce responsable.
Pour l’instant, il est difficile de savoir le nombre de pertes en vies humaines. Mais on compte déjà 6 décès.
Les nationalités de ces personnes décédées ne sont pas encore connues. Pendant ce temps, une trentaine de Togolais et de Nigérians sont toujours portés disparus, renseignent de nombreux médias nigérians.
Interrogé, un ouvrier confie. «(…). J’essayais de brancher mon téléphone et juste cinq secondes que j’ai quitté l’endroit, j’ai vu le bâtiment s’effondrer et j’ai couru vers la sécurité. Nous avons beaucoup de gens pris au piège dans les décombres, que nous devons faire sortir », renseigne Gabriel, l’ouvrier. Et de préciser « Lorsque l’incident s’est produit, nous avons sorti six cadavres et nous avons encore une trentaine de maçons togolais et nigérians et quatre ingénieurs et autres ouvriers. Mon patron, M. Femi, est toujours piégé dans le bâtiment. Il était au 18e étage avec certains de ses clients, qui voulaient acheter l’immeuble, lorsque l’incident s’est produit ».
Les effondrements de bâtiments sont fréquents au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée et en raison de l’utilisation de matériaux de mauvaise qualité. En octobre 2020, un immeuble en construction s’était déjà effondré à Ikoyi, faisant huit morts et 10 blessés graves.
Avec Togotimes