En Afrique, certains business sont très rentables et peuvent permettre de quintupler l’argent investi et de gagner des millions. L’un de ces business est l’achat et la revente de terrain.
Afrique : le commerce de terrain, un des business qui permettent de gagner des millions
« Le business des terrains est l’un des plus rentables qui existent. La spéculation foncière est très grande.
Un terrain que tu achètes aujourd’hui 10.000 euros (6.500.000 de Fcfa) dans 5 ans peut valoir 50.000 euros (32 millions de Fcfa) », a déclaré Philippe Simo, le propriétaire de la chaîne YouTube « Investir au Pays ».
Bien entendu, cela dépend de « là où tu l’as acheté », a-t-il précisé. En effet, certains terrains prennent vite de la valeur.
La fortune sourit à qui sait attendre
Au Togo, le prix d’un terrain varie en fonction des facilités d’accès aux infrastructures socioéconomiques. Les terrains très reculés des villes sont généralement moins chers.
En revanche, les terrains proches des villes où on trouve plus facilement de l’eau, de l’électricité, des écoles, des hôpitaux sont plus chers.
A titre d’exemple, un terrain dans la banlieue de Lomé, la capitale togolaise, qui coutait 500.000 en 2000 peut valoir 5.000.000 actuellement. Cela fait 10 fois le montant investi.
« Tu as très peu de business qui peuvent avoir ce genre de rentabilité sans te demander de gestion.
Le terrain ne demande pas à être nourri, ni blanchi. Tu l’achètes, tu le sécurises et tu attends », a reconnu Philippe Simo.
Alors, la question se pose. Pourquoi tout le monde n’investit pas dans ce domaine pour devenir millionnaire ?
Niveau de risque élevé
La raison pour laquelle certains n’investissent pas dans ce domaine, ce sont les risques. En effet, le risque de se faire duper ou voler est grand.
Certains personnes vendent le même terrain à deux ou plusieurs acheteurs. D’autres personnes vendent des terrains qui ne les appartiennent pas.
Pire, certains poussent l’audace très loin. Ils revendent les terrains de l’Etat. Parfois, des vendeurs cèdent des terrains dans des zones inhabitables.
« Lorsqu’on achète un terrain, au bout de quelques mois, quelqu’un sort de nul part pour dire que le terrain est à lui », a indiqué un Togolais.
Pour ce dernier, il vaut mieux « rester en retrait et observer, avoir plus de notions avant de s’y lancer. » « Il ne faut pas se lancer à l’aveuglette », a renchéri Philippe Simo.
