La candidature de Didier Drogba à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a suscité un vif débat entre Samuel Eto’o et Pierre Ménès, le consultant sportif de Canal+, sur Twitter le jeudi 13 août dernier. Un débat que les internautes ont suivi avec beaucoup d’intérêt.
Togo : A Lomé, un bœuf a voulu échapper à son destin de la Tabaski ce vendredi (vidéo)
Le 12 août dernier, Sidy Diallo a annoncé dans un communiqué la « suspension du processus électoral » lié à la présidence de la FIF, jugeant que « la crédibilité de la Commission Electorale Indépendante (CEI) est atteinte ». Pierre Ménès a réagi à la décision du président sortant de la FIF qui estime d’ailleurs que « le processus électoral en cours n’inspire plus confiance ».
« Total soutien à Didier Drogba, victime des honteuses magouilles politiques dans son pays où il est candidat à la présidence de la fédé (FIF, NDLR). Il vit la même chose que Samuel Eto’o au Cameroun. Leur aura fout la trouille aux politicards », commente Pierre Ménès dans des propos relayés par Afrique Sports ce vendredi 14 août. Un commentaire auquel l’ancien Lion Indomptable n’a pas tardé à répondre.
« Des footballeurs veulent détruire tout ce que nous avons construit »
« Pierre, mes combats vont au-delà de la volonté de gérer une fédération, a rétorqué Eto’o. Ce ne sont pas des politiques qui s’opposent à la volonté d’aider. Des footballeurs veulent détruire tout ce que nous avons construit sur les terrains. Parfois, c’est contre eux qu’il faut se battre. Loin des politiques ».
« Je n’ai jamais parlé de Fédé Sam mais des bâtons qu’on t’a mis dans les roues. Je ne l’ai pas inventé », a répliqué Pierre Ménès. Puis Eto’o d’avoir le dernier mot : « Mon terrain d’expression est le football. Avant de regarder dans les bureaux, je regarde l’adversaire qui m’empêche inutilement sur le terrain de foot, de marquer le but du développement, avant la VAR politique ».
On l’aura compris : les ambitions d’Eto’o vont au-delà de la gestion d’une fédération de foot. Il n’empêche que Pierre Ménès a raison : depuis que Drogba a annoncé sa candidature à la FIF, force est de constater que ses anciens coéquipiers en sélection lui ont refusé leur soutien, préférant parrainer ses concurrents plutôt que lui.