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Directeur Gérard Weissan

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Bonjour Mr Gérard Komi Weissan, vous êtes directeur Général et directeur de publication du groupe de presse SIKA’A, leader en matière de journal satyrique au Togo, merci de nous avoir reçu pour cette interview qui sera d’ailleurs la première sonore sur www.l-frii.com
Bonjour à l’équipe L-FRII
Parlez-nous de votre parcours scolaire et universitaire?
Mon parcours est très simple :J’ai fais le cours primaire à l’école catholique Tokoin Rail du CP1 au CM2 ; le CEG Tokoin ouest de la 6ème en 3ème et le Lycée de tokoin de la seconde en terminale.Après mon bac, je me suis inscrit à l’université du Bénin actuel université de Lomé en allemand à l’école des lettres. J’ai donc fais la License et la première partie de la Maitrise avant de quitter le Togo pour l’Allemagne.

En Allemagne, j’ai fais les sciences économique plus précisément l’économie politique et donc c’est après ces études que je suis retourné au bercail.

Après ces études, vous avez commencé une carrière professionnelle. Comment a été vos débuts professionnels ?
D’abord tout en étant étudiant, j’étais choisi par les allemands pour être responsable d’une de leurs sociétés ici au Togo. Après mon retour au bercail, j’ai été promu Directeur Général de cette société où j’ai travaillé pendant 12 ans. Donc parlant de début professionnel cela n’a pas été difficile.
Comment êtes vous devenu journaliste alors ?
Après la mort du président Eyadéma certains problèmes ce sont posés avec la violence dans le temps et de facto la société n’était plus ça. J’ai due partir de mon poste pour me retrouver à SIKA’A donc au journalisme, qui est une passion.
Dans votre parcours, vous avez fait l’économie politique et pas du journalisme. Pourquoi l’économie politique ?
Même si le journalisme me passionnait, je voulais mieux comprendre la société. Son fonctionnement, comment on développe un pays, la réalité de la politique internationale bref c’était quand même la curiosité.Pour le journalisme, je n’ai jamais rêvé le faire comme métier. C’est un travail que je fais par conviction pour changer la société et les mentalités.
L’idée SIKA’A. Comment est –elle née ?
Très simplement je dirai. Je suis partit du fait qu’il faut faire du journalisme pour changer les choses. Dans notre contexte, on se dit au lieu d’attaquer le gens frontalement, amusons-nous tout en corrigeant. D’où le choix de la satire.Personnellement je suis de nature blagueur et je suis convaincu que le rire c’est la santé alors je me suis retrouver dans mon élément.
La satire ne vous attire-elle pas des ennuis ?

Bon au début les gens ne comprenaient pas l’art et cela nous valait des convocations mais aujourd’hui ça va de ce coté.

Les difficultés et réussites qu’a rencontré SIKA’A et viva’a lors du parcours.
En matière de difficulté on ne pourrait pas parler au passé mais on en rencontre tout les jours. Quand l’actualité est tellement difficile à commenter et quand il faut en rire, faire du satire en ce moment, c’est difficile. Par exemple quand il y a marche et il y a mort d’homme.Au Togo, l’entreprise de presse c’est de la mer à boire vu que le marché publicitaire et le lectorat sont réduits. SIKA’A ne s’en plaint pas trop puisqu’on est venu par conviction pour changer des mentalités et non devenir riche par le journalisme.
On peut dire que SIKA’A est l’une des presses les plus lues au Togo.
On peut l’accepter si c’est vous qui le dites. Disons qu’on est aimé par les confrères, les lecteurs et bizarrement par les politiciens aussi même quand on se moque d’eux. L’essentiel c’est de se sentir bien dans sa peau et qu’on fasse du bon boulot.
Dans la bonne humeur vous passez des messages pour conscientiser. La preuve en 2011, SIKA’A a été primé meilleur journal écrit au Togo. Parlez-nous de cette expérience ?
C’était une surprise énorme. Une liste est sortie où SIKA’A était nominé. On n’était surpris puisqu’à SIKA’A on se nous prend nous même pour des rigolos alors que des gens nous prennent vraiment au sérieux. La surprise était d’autant plus grande quand on s’est rendu compte qu’on a été élu en fin de compte.C’était pour nous une confirmation et une consolation en allant prendre le prix. Les gens on donc comprit que c’est un travail de fond et non seulement de l’amusement. Cela nous rassure.
Ces genres de distinction oblige à faire encore mieux. Récidiverez-vous cette année ?
Récidiver cette année est impossible. Le concept de la nuit des communicateurs dit que les gagnants de l’année précédente ne seront plus nominé pour concourir au risque de toujours trouver les mêmes gagnants en fin de compte chaque année.
Que pensez-vous des vies associatives, bénévoles et volontaires pour les jeunes ?
Je ne suis pas un féru quand même des vies associatives et consort, mais il y a beaucoup de chose à faire quand même dans la société par le biais des associations. Au Togo, les associations sont formées le plus souvent pour rassembler sur le plan ethnique et politique ce qui est dommage.Vous conviendrai que ces rassemblements n’ont rien pour faire avancer la société. Au lieu de créer des associations professionnelles pour faire changer les choses, on se borne à des association des ressortissant de tel localité ou des association pour le soutien de tel personne.
Un mot de fin aux SIKA’Aassiste et freelearners ?
Remercier les SIKA’Assiste car c’est grâce à eux on existe et aussi pour tous les messages d’encouragement qu’on reçoit. Pour les freelearners, je leur dit que je fais partie de leur groupe.Je ne finirai pas sans saluer cette initiative du freelearning. La première fois que vous êtes venu m’exposer votre idée je l’ai trouvé fascinant du fait que des jeunes aient décidé de s’associer pour faire avancer la société par le e-learning.Vous voyez comment les autres pays évoluent. Ce sont les jeunes qui font le changement. L’exemple de Mark Zuckerberg de Facebook, avec ses 22 ans il a changé le monde. Je vous encourage beaucoup.

Merci Directeur
C’est moi qui vous remercie et vous dit être toujours disponible. Vous avez tous mes encouragements.