Interviewé ce mardi 15 septembre sur la chaîne Fox News, Donald Trump a confirmé qu’il avait effectivement envisagé d’assassiner le président syrien Bachar al-Assad en avril 2017, après une nouvelle attaque au gaz sarin, imputée au régime syrien malgré ses démentis, ayant tué plus de 80 civils à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idleb (nord-ouest du pays).
En représailles, le président américain avait ordonné des frappes sur la base aérienne d’Al-Chaayrate (Centre). Mais il voulait également aller plus loin et frapper directement le président syrien. Interrogé par le journaliste Brian Kilmeade, le président américain explique que son secrétaire de la Défense, James Mattis s’était à l’époque largement opposé.
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« J’aurais préféré m’en débarrasser. Tout était prêt mais (James) Mattis ne voulait pas le faire. Ça a toujours été un général bien trop surcoté. Je l’ai laissé partir », a détaillé Donald Trump à l’antenne, assurant cependant qu’il “ne regrette pas” de ne pas avoir finalement assassiné Bachar al-Assad.
Selon Le Huffpost, en 2018, dans son ouvrage “Fear”, le journaliste Bob Woodward assurait que le président américain avait fait pression pour assassiner Bachar al-Assad l’année précédente. James Mattis serait alors allé dans son sens, avant de faire marche arrière en toute discrétion sitôt la réunion terminée.
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Après la sortie de l’ouvrage, le locataire de la Maison Blanche avait fermement démenti. “Cela n’a jamais été envisagé, et ça ne sera jamais envisagé”, avait notamment déclaré Donald Trump en conférence de presse, taclant le livre de “tissu de mensonge”.