Depuis plusieurs mois, le parquet de New York, mais aussi les élus démocrates Congrès américains réclament les déclarations d’imposition de Donald Trump. Ils soupçonnent en effet le locataire de la Maison Blanche de malversations.
La Cour suprême est l’ultime recours de Donald Trump pour empêcher la publication de ses huit années de feuilles d’imposition. La semaine dernière, la cour d’appel de New York a rejeté à l’unanimité la dernière requête du président américain. Selon les juges, malgré l’immunité présidentielle, la justice américaine est bien en droit de demander à un président en exercice ses documents fiscaux dans le cadre d’une enquête criminelle.
Ce jeudi, les avocats de Donald Trump portent donc l’affaire devant la Cour suprême, dont deux des neuf juges ont récemment été nommés par le président américain. La juridiction suprême des États-Unis devrait statuer d’ici juin prochain.
Depuis des mois, deux institutions demandent la publication des feuilles d’imposition personnelles de Donald Trump. D’abord, les procureurs de Manhattan qui souhaitent vérifier si l’argent versé pendant la campagne de 2016 par son avocat à deux actrices pornographiques pour acheter leur silence viole la loi électorale.
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Mais aussi les élus démocrates de la Chambre des représentants, qui depuis la publication du rapport Mueller sur l’ingérence russe dans la campagne de 2016 soupçonnent Donald Trump d’avoir falsifié ses avoirs pour dissimuler au fisc américain des fraudes et des conflits d’intérêts.
Avec RFI