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Dortmund-Bayern : les Bavarois restent souverains

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La meilleure défense du championnat face à la meilleure attaque. Un duel à distance entre Erling Haaland et Robert Lewandowski. Et même des Français titulaires (Bouna Sarr, Lucas Hernandez, Kingsley Coman). Le “Klassiker” entre le Borussia Dortmund et le Bayern Munich s’annonçait somptueux. Il n’a pas déçu. Le suspense a été au rendez-vous et les Bavarois ont vraiment dû batailler pour venir à bout de leur rival (3-2), ce samedi, à l’occasion de la septième journée de Bundesliga.

Désormais sur une série de dix victoires toutes compétitions confondues, ils reprennent les commandes du classement avec deux points d’avance sur le RB Leipzig et trois sur leur adversaire du jour. Pour bien prendre conscience de ce qu’ils accomplissent depuis plusieurs mois, il faut se dire qu’ils n’ont perdu qu’un seul match en 2020: le 27 septembre sur le terrain d’Hoffenheim (4-1), en championnat.

Même avec certains joueurs à l’infirmerie (Benjamin Pavard, Alphonso Davies), et même privés de Joshua Kimmich, blessé au genou droit et contraint de sortir en première période, les hommes d’Hansi Flick ont gagné leur bras de fer contre une équipe de Dortmund qui restait sur quatre matchs sans encaisser de but.

Après avoir vu l’arbitre refuser un but à Robert Lewandowski pour un hors-jeu peu évident (24e), le Bayern a toutefois concédé l’ouverture du score sur un centre de Raphaël Guerreiro converti par Marco Reus (45e). Pas de quoi déstabiliser les visiteurs, qui n’ont eu besoin que de quatre minutes pour égaliser grâce à un coup franc de David Alaba légèrement dévié (45e+4e).

Puis au retour des vestiaires, Lewandowski a surgi pour punir son ancienne équipe d’une tête parfaite sur un service de Lucas Hernandez (48e). Le Polonais en est déjà à onze buts en six matchs de Bundesliga. Le rythme est ensuite quelque peu retombé, Dortmund peinant à mettre la pression sur un Bayern moins tranchant.

Indécis, ce “Klassiker” s’est emballé dans les dix dernières minutes. Leroy Sané a d’abord ajusté Roman Bürki sur une merveille de frappe enroulée (80e), dix minutes après son entrée en jeu. Le suspense a été relancé dans la foulée par Haaland, lancé par Guerreiro et plein de sang-froid pour crucifier Manuel Neuer (83e). Mais la pression mise dans les dernières minutes et le nouveau but refusé à Lewandowski par le VAR (90e+3) n’ont pas suffi à Dortmund pour faire tomber le champion d’Europe.

Avec RMC Sport