De nos jours où l’usage intensif d’abréviations traduit une société fatiguée, il est commun d’employer le terme “OK” pour signifier que l’on a compris un propos ou que l’on valide celui-ci.
Une expression à laquelle on peut notamment avoir recours dans une conversation où l’on souhaite rebondir en se limitant au strict minimum. Mais à l’origine, d’où est venu cet “OK” ?
Il convient de remonter jusqu’au XIXe siècle pour trouver un possible point de départ du terme “OK”, et en particulier durant la guerre de Sécession qui faisait alors rage aux États-Unis.
À cette époque, l’état-major nordiste avait pour habitude, à un rythme journalier, de tenir un registre dans lequel étaient consignées les pertes subies dans ce camp.
Un chiffre et une lettre était attribués à chaque secteur. Le chiffre correspondait tout simplement au nombre de soldats tombés au combat, et la lettre, en l’occurrence “K”, au mot “Killed” (“Tués” en français). Ce qui donnait des bilans tels que 10K ou 25K.
Un zéro qui serait devenu o
Il arrivait que certains jours et dans certains secteurs, aucun décès ne soit à déplorer du côté nordiste. On inscrivait alors 0K, une association de chiffre et de lettre qui dépeignait une situation positive.
Avec le temps, le chiffre a disparu au profit d’une autre lettre, donnant le désormais très populaire “OK”.
Rappelons qu’il s’agit là d’une hypothèse parmi d’autres, et concernant l’orthographe à respecter, la plupart des exemples semblent s’accorder sur un terme en majuscules, avec éventuellement un point après chaque lettre.