Collection d’images, de pensées ou de sentiments qui se produisent pendant le sommeil, les rêves, généralement incohérents et liés à la vie éveillée, on en fait tous.
Les cauchemars, différents des terreurs nocturnes, bien que tous deux impliquent des sensations pénibles, lorsqu’ils sont trop fréquents, entraînent des troubles du sommeil, de la pensée et de l’humeur, a déclaré dans une interview accordée au Daily Express la physiologiste britannique Nerina Ramlakhan, spécialiste dans l’apprentissage du processus du sommeil et auteure du livre «The Little Book of Sleep: The Art of Natural Sleep» (Un petit livre du sommeil: l’Art du sommeil naturel, en français).
C’est pendant le sommeil paradoxal, mouvement oculaire rapide, qui est normalement concentré dans la seconde moitié de la nuit, que les cauchemars se produisent. «Vous vous réveillez normalement d’un cauchemar en étant capables de vous en souvenir et de le décrire, mais vous ne pouvez pas [le faire, ndlr] avec les terreurs nocturnes», explique-t-elle. «Les personnes qui ressentent une terreur nocturne peuvent ne pas reconnaître ceux qui essaient de les réconforter et cela peut être dérangeant pour les gens autour, mais vous ne serez pas complètement éveillés ou vous ne vous en souviendrez pas», dit Mme Ramlakhan.
«On pense que les cauchemars sont les conséquences du stress ou de l’anxiété et peuvent être liés à un événement traumatique comme une attaque, la mort d’un proche…», indique-t-elle en ajoutant que les rêves et les cauchemars pouvaient refléter l’inconscient. «La façon dont vous préparez votre esprit, les mots dont vous remplissez votre cœur avant d’éteindre votre lampe de chevet sont si importants», ajoute-t-elle.
Empêchant le sommeil, les cauchemars entraînent des problèmes de santé. La privation de sommeil et la peur d’aller dormir aggravent les cauchemars et mettent une personne dans un rebond de sommeil paradoxal, rapporte Sputnik. Une salade de tout cela peut causer de l’insomnie et des soucis de sommeil chroniques.