Drame au Niger : de nombreux soldats tués dans…

Niger soldats

Crédits photo : OHADA

Facebook
Twitter
WhatsApp

Des attaques de jihadistes présumés ont été perpétrées ce mercredi 10 septembre 2025 dans l’ouest du Niger selon plusieurs sources faisant état jeudi d’un bilan qui pourrait atteindre une vingtaine de soldats morts.

Les attaques ont, selon elles, eu lieu dans la région de Tillabéri, proche du Burkina et du Mali, dans la zone dite des trois frontières, où les groupes jihadistes liés à Al-Qaida et l’Etat islamique (EI) sont très actifs.

Le Niger, dirigé par un régime militaire depuis un coup d’Etat en juillet 2023, fait également face à des attaques meurtrières de Boko Haram dans sa partie sud-est, près du lac Tchad.

« Il y a eu de nombreux morts parmi les militaires dans deux différents incidents hier (mercredi, ndlr) dans la zone de Tillabéri, on parle au total d’une vingtaine de soldats tués par des terroristes », a indiqué un ancien élu local à l’AFP.

Un groupe de journalistes ouest-africains spécialisé dans l’actualité sécuritaire au Sahel, Wamaps, impute plusieurs attaques survenues mercredi à l’Etat islamique au Sahel (EIS).

« Le 10 septembre, des éléments de l’EIS ont mené plusieurs assauts, dont une attaque contre une position de l’armée nigérienne près de l’aéroport de Tillabéri, cette action entraînant la mort de 12 soldats des FAN », les Forces armées nigériennes, a-t-il écrit sur X jeudi.

« Le même jour, une double incursion a eu lieu au cœur de Tillabéri: la première entre 13h et 15h dans le secteur de Kabya, suivie d’une seconde vers 17h30 dans le quartier Digga_Banda, à proximité de l’école privée Alhéri », a-t-il ajouté, précisant qu’au moins deux civils ont été tués.

Lors d’une riposte de la garde nationale, « 15 soldats » ont été tués « dans une embuscade meurtrière », a affirmé Wamaps.

Le G25, une coalition de la société civile proche du régime déchu, a « condamné avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées le 10 septembre à Tillabéri », des actes « attribués à l’EIS », a-t-elle écrit.

Elle rapporte également la mort de « 15 éléments de la Garde nationale (GNN) et 12 soldats des Forces armées nigériennes (FAN) ».

Mercredi, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a exhorté les autorités nigériennes à « faire plus pour protéger » les civils de la région du Tillabéri, ciblés depuis mars par une série d’attaques meurtrières de l’EIS.

© Agence France-Presse

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp