[Drame] Elle fait battre à mort son mari après une banale dispute et une gifle

Une femme basée à Port Harcourt au Nigeria est accusée d’avoir envoyé des voyous battre son mari, nommé Alloy, à mort.

Selon les témoignages de Ufuoma Bernard, qui a raconté l’histoire, la femme serait fâchée que son mari, depuis 12 ans, l’ait giflée lors d’une dispute.

 Le témoignage

Alloy mon aimable ami et fournisseur de soins de santé est mort. J’ai rencontré Alloy en 2009 lorsque j’ai déménagé sur l’axe Oyigbo Expressway de Port Harcourt et nous étions devenus amis dès notre première rencontre.

Alloy, qui est originaire d’Eheme Mbano, est propriétaire de la plus grande pharmacie de l’axe Oyigbo Expressway. Je me souviens très bien de notre premier jour de rencontre. J’avais une toux persistante et je suis allé à l’hôpital universitaire de Port Harcourt, mais je toussais toujours.

Lire aussi : Togo-UEMOA : appel à candidatures pour des bourses d’excellence

Alloy a écouté ma plainte de toux irritante et sèche et m’a prescrit du sirop pour la toux au miel Beehive et quelques antibiotiques, ce qui m’a soulagé.

Alloy et moi sommes devenus amis et au fil des années, j’ai toujours acheté mes médicaments et mes articles chez lui. Nous avions même passé récemment du temps autour d’une bouteille de vin ainsi qu’une soupe.

Alloy est béni avec une femme affable et quatre beaux enfants. Il est assez à l’aise et voyage à l’étranger plusieurs fois par an pour le plaisir et les affaires.

Lire aussi : CPI : Encore une visite pour Blé Goudé à La Haye depuis sa libération

Les ennuis

Les problèmes ont commencé lorsque la sœur aînée d’Alloy a eu un problème d’hébergement et a dû emménager chez son frère. La femme d’Alloy a refusé avec véhémence que la sœur reste dans la maison d’hôtes. La maison de Alloy est un bungalow de trois chambres avec une maison d’hôtes derrière.

La maison d’hôtes est vacante, mais sa femme a insisté pour que la sœur et les enfants restent sur place, mais dorment dans le salon du bungalow.

Alloy la supplia d’autoriser la sœur à rester dans la maison d’hôtes mais la femme refusa d’insister sur le fait que rester dans la maison d’hôtes lui obligerait à rester en permanence avec elles et que dormir dans le salon la mettrait au courant qu’elle était une invitée.

Alloy a inscrit sa femme dans un gymnase alors qu’elle commençait à prendre du poids et que son horaire était de trois jours par semaine.

Depuis janvier de cette année, elle va au gymnase tous les jours. Alloy a acheté une berline Toyota Corolla 2013 et lui a versé une belle allocation mensuelle. Elle ne manque de rien.

Du lundi au samedi, elle ne reste jamais à la maison, évidemment à cause de la sœur aînée d’Alloy.

Alloy avait demandé à un agent immobilier de lui trouver un appartement de deux chambres. Quoi qu’il en soit, le 1er avril, Alloy est allée au gymnase pour voir son entraîneur personnel.

Elle lui a demandé pourquoi son horaire était modifié et pourquoi sa femme serait au gymnase six jours par semaine. La direction du gymnase a nié tout changement d’horaire et a insisté qu’elle ne vient au gymnase que trois jours par semaine.

Quand Alloy rentra chez lui, il pose la question à sa femme.

Lire aussi : Togo / L’UNICEF recrute (8 avril)

“J’étais au gymnase aujourd’hui et on m’a dit que tu n’y vas que trois jours par semaine. Pourquoi mentez-vous? Pourquoi y allez-vous les autres jours?”

“Alors, il est arrivé au stade où tu me surveilles?”, aurait riposté la femme.

“Dis-moi ce qui se passe ou est-ce que tu me trompes?”, aurait demandé le mari avec colère.

“Vous m’accusez de prostituée ?”, aurait-elle demandé.

La femme se tourna vers Alloy et le serra au niveau de la nuque. Alloy se dégagea de son étreinte et la gifla. Immédiatement, Alloy s’agenouilla pour la supplier.

“Je suis désolé de t’avoir giflé. En douze ans de mariage, je ne t’ai jamais frappée. Tu m’étouffais et je perdais mon souffle. Pardon”, aurait-il dit.

“Je ne te pardonnerai jamais. Homme inutile. Je te traiterai, tu sauras que je suis une femme Umuahia”, aurait dit la femme.

La sœur aînée d’Alloy et le pasteur d’Alloy, de l’église de la Rédemption, ont été appelés par Alloy pour la supplier, mais elle était toujours en colère et cherchait du sang.

Le lendemain matin, alors que Alloy rentrait à la maison, à la porte de son complexe vers 18 heures, quatre jeunes hommes l’ont intercepté et l’ont traîné hors de son véhicule Toyota Prado.

L’un d’eux aurait alors déclaré: “Alors, vous n’avez pas peur. Vous avez été battu notre sœur. Nous allons vous traiter en conséquence”.

Les quatre bandits ont battu Alloy à divers endroits du corps.

Aux cris d’Alloy, les voisins se sont précipités sur les lieux et les criminels se sont enfuis. Alloy a été transporté à l’hôpital, a été soigné et a quitté l’hôpital vers 22 heures le même jour.

Alloy m’a appelé le lendemain et je suis allé le voir à la pharmacie. Il m’a raconté le calvaire qu’il avait subi aux mains des voyous la veille. Il ne paraissait pas très bien, mais je n’ai jamais craint que les coups reçus ne soient fatals.

Ce matin, Alloy s’est réveillé avec un mal de tête et une toux produisant du sang. Il s’est rendu à l’hôpital. Après une série de tests, un saignement interne a été diagnostiqué. La chirurgie avait été recommandée, mais avant de pouvoir être emmené au bloc pour une anesthésie et un rasage, il s’est effondré et est décédé à 15h36.

Alloy est mort.

L’épouse a été arrêtée par la police et des enquêtes ont été ouvertes sur la mort d’Alloy.